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Vaud: 11 sites en lice pour le Musée des Beaux-Arts

Le Palais de Rumine reste une des options envisagées à Lausanne.
Le Palais de Rumine est l'un des onze sites en lice.
Onze sites répartis sur sept communes vaudoises sont officiellement sur les rangs pour accueillir le nouveau Musée cantonal des Beaux-Arts. Le groupe d'évaluation des sites va maintenant procéder à leur analyse technique. Il rendra ses recommandations en octobre.

Les onze dossiers déposés ont tous été déclarés recevables: ils
sont arrivés dans les temps et comportaient l'ensemble des
documents demandés, a indiqué mardi devant la presse Bernard
Decrauzat, président du groupe d'évaluation des sites. Une séance
de présentation publique aura lieu lundi 31 août dans la
matinée.

Une surprise

Les sites sur les rangs sont déjà connus. Seule surprise: un
projet a été déposé par le collectif RSVP. Ces architectes et
urbanistes proposent de construire un nouveau bâtiment sur la place
de la Riponne, face au Palais de Rumine qui abrite le musée
actuel.



La Municipalité de Lausanne ne soutient pas cette idée. Elle a
sélectionné trois autres sites: le Parc de la Solitude, derrière
l'ex-Dolce Vita, le bâtiment BCV à la place Chauderon et la halle
des locomotives voisine de la gare CFF.

Le Palais de Rumine candidat

Les communes d'Yverdon-les-Bains et de Palézieux proposent
également un terrain voisin de la gare CFF. St-Légier offre le
domaine du Château de Hauteville, situé le long de l'A9. C'est
aussi le cas du site soumis par Ollon, l'ancienne carrière des
Andonces près de Bex. Morges imagine le musée sur une vaste prairie
longeant l'A1 au nord de la ville. Ecublens reprend l'idée d'un
particulier d'ériger ce bâtiment emblématique à Dorigny, au coeur
du site universitaire.



Le onzième site est le Palais de Rumine lui-même. Le Canton a
mandaté l'architecte Rodolphe Luscher pour monter le dossier de
candidature, répondant ainsi aux critiques des opposants au projet
de Bellerive, retoqué en votation.



ats/hof

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Une évaluation par la méthode Albatros

Ces onze sites seront évalués par la méthode Albatros, développée par l'EPFL et la Service immobilier du canton (SIPAL).

Cette grille a déjà été utilisée pour choisir l'emplacement de l'Hôpital du Chablais et celui du Centre de détention pour mineurs.

Parmi les critères figurent par exemple l'accessibilité du site, la possibilité d'une réalisation rapide, l'apport des communes au projet ou l'impact sur l'environnement.

Une première présélection aura lieu début septembre. Le groupe proposera en octobre au Conseil d'Etat un ou deux sites.