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Le référendum sur le cassis de Dijon a échoué

Les prix dans les supermarchés ne suivent pas la baisse de l'euro, selon la SKS.
Les prix dans les supermarchés devraient baisser avec l'application du principe.
Le référendum contre l'introduction du principe du Cassis de Dijon a échoué jeudi, les 50 000 signatures nécessaires n'ayant pas pu être récoltées. Lancé par un comité emmené par le viticulteur genevois Willy Cretegny, le référendum était soutenu par les Verts et l'UDC.

Les signatures ont été déposées jeudi soir, à l'échéance du
délai, à la Chancellerie fédérale, mais il en manquait environ 500,
a indiqué Aline Trede, vice-présidente des Verts suisses,
interrogée par l'ATS.



Même si le chiffre de 50 000 signatures avait été atteint, il
n'aurait pas suffi, car elles ne sont généralement pas toutes
validées par la Chancellerie fédérale. Le comité référendaire avait
remarqué depuis quelque temps qu'il serait difficile d'atteindre le
total requis, mais il a espéré jusqu'au dernier moment y
parvenir.

Baisse de prix attendue

Le principe du Cassis de Dijon, adopté unilatéralement par la
Suisse, doit permettre d'importer plus facilement et à meilleur
prix des produits de l'Union européenne (UE). Selon cette
disposition, un produit homologué dans un pays de l'UE peut être
commercialisé librement dans les autres pays. Les économies
attendues pourraient atteindre jusqu'à 2 milliards de francs.



Les opposants au Cassis de Dijon, adopté en juin par les Chambres
fédérales, estiment que cette mesure est inacceptable sur le plan
économique et écologique.



Les organisations de protection des consommateurs n'ont pas tardé
à faire part de leur satisfaction. La Fédération romande des
consommateurs (FRC) et ses homologues alémanique et tessinoise ont
rappelé dans un communiqué commun qu'elles réclament depuis plus de
quatre ans l'adoption du Cassis de Dijon. Selon elles, cette mesure
contribuera à lutter contre l'"îlot de cherté" helvétique.



ats/ak

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