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Christian Levrat salue la stature d'Urs Schwaller

Urs Schwaller, l'homme le plus crédible du PDC.
Urs Schwaller peut être là pour le pays en cas de crise, selon Christian Levrat.
Le Parti socialiste se refuse toujours à dire clairement lequel des candidats à la succession de Pascal Couchepin a sa préférence. Mais pour son président Christian Levrat, le conseiller aux Etats Urs Schwaller "est capable de représenter le pays dans les cas difficiles".

Le démocrate-chrétien fribourgeois "a une vraie stature d'homme
d'Etat", déclare Christian Levrat dans une interview parue vendredi
dans La Liberté. Quant au radical-libéral neuchâtelois Didier
Burkhalter, il "s'est intéressé à des sujets peu contestés, comme
l'alerte enlèvement, ou très spécifiques, comme l'armée".



La représentativité latine ne peut être écartée des réflexions du
PS, poursuit Christian Levrat: pour sa part, "Urs Schwaller est
parfaitement capable de représenter la Suisse occidentale, et ceci
bien mieux qu'une personne pour qui la barrière linguistique est
difficilement surmontable".

La "provocation" Lüscher

Le choix du PLR de présenter le Genevois Christian Lüscher "est
un calmant pour l'UDC et une provocation pour nous", estime le
socialiste fribourgeois: "Christian Lüscher n'a ni la stature ni
les compétences".



Le PS procédera aux auditions des candidats le 15 septembre, la
veille de l'élection, rappelle-t-il. Si Christian Lüscher est
toujours sur le ticket et si les voix de l'UDC se reportent sur
lui, le Genevois va se retrouver face à Urs Schwaller: "Dans ce
cas, la victoire est quasi assurée pour le PDC", prédit le
président du PS.



Question concordance, le socialiste affirme la respecter "en
principe". Mais en fait, il y a plus de similitudes que de
différences entre Schwaller et Burkhalter» à ses yeux. "Nous
connaissons les parlementaires, pas les candidats au Conseil
fédéral. Entre les deux, il peut y avoir un fossé", souligne
Christian Levrat.



ats/ak

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Le président du PLR tessinois accuse ses adversaires politiques

Selon le président du PLR tessinois Giovanni Merlini, les responsables de la candidature avortée de Fulvio Pelli au Conseil fédéral sont à chercher au sein même du canton. Fulvio Pelli aurait souffert des dissensions de la classe politique tessinoise.

Le Tessin s'est montré incapable d'apparaître uni de l'autre côté des Alpes, analyse Giovanni Merlini vendredi dans le journal du PLR "Opinione liberale". Pourtant, le président du PLR était le seul tessinois à avoir une chance d'être élu, poursuit-il.

Au lieu de faire front derrière Pelli, le Tessin a donné "un spectacle désolant de division et d'esprit partisan". Sans citer de noms, Giovanni Merlini visait surtout le PDC et la Lega dei Ticinesi.

Giovanni Merlini soutient fermement la création d'une "casa ticinese" jouant le rôle de relais du canton dans la capitale fédérale. Cette initiative renforcerait le dialogue avec les autorités fédérales et permettrait une meilleure représentation du Tessin à Berne.