La cérémonie s'est déroulée dans une ambiance chaleureuse en
présence d'une centaine de personnes, a indiqué Françoise Vatré,
vice-présidente et co-fondatrice de l'Association sexualité et
handicaps pluriels (SEHP). Parmi les orateurs de la soirée figurait
le conseiller aux Etats Luc Recordon (Verts/VD).
De l'éthique aux jeux sexuels
La formation comprend, outre la connaissance des divers
handicaps, les aspects juridiques, médico-sociaux et culturels, les
modalités pratiques, ainsi que les relations institutionnelles et
familiales, sans oublier la sexologie et l'éthique.
«L'après formation s'ouvre sur de nouveaux défis pratiques et
socioculturels mais le mouvement est désormais en marche», note la
SEHP dans son dossier de presse.
Les assistants sexuels proposent aux handicapés massages,
caresses, expériences sensuelles, jeux érotiques et conseils pour
leur apprendre à vivre leur sexualité en toute autonomie.
ats/sbo
Depuis 2006 en Suisse alémanique
L'assistance sexuelle aux handicapés existe depuis plus de 30 ans dans certains pays d'Europe du nord, Pays-Bas en particulier.
En Suisse alémanique, les premiers débats et polémiques sur cette question remontent à 2003. Un premier bureau spécialisé s'est ouvert début 2006 à Bâle sous l'égide de l'association FaBS.
Cette dernière a repris le flambeau après que la section zurichoise de Pro Infirmis eut jeté l'éponge suite à un recul des dons. Deux volées d'assistants ont déjà été formées outre-Sarine, en 2004 et 2007.
La France et la Belgique francophone, où rien de tel n'existe, se montrent intéressées à ce qui se passe en Suisse romande et des collaborations sont envisagées, précise Françoise Vatré.