Le nom de la première gare helvétique qui dévoilera ses aménagements sans fumée sera dévoilé mardi. L'Union des transports publics et les CFF tiendront une conférence de presse à Berthoud (BE) sur l'état d'avancement du projet et les prochaines étapes.
Après des mois de travaux préparatoires, les quais seront équipés dès cet été. Concrètement, il devrait s'agir d'établir des "zones fumeur" délimitées par des pictogrammes. Cette solution, pragmatique, a été testée en 2018 dans plusieurs gares helvétiques, avec succès.
Comme pour la mise en oeuvre de l'interdiction de fumer dans les trains en 2005, aucune date butoir n'a été fixée. Il faudra compter au moins un an pour équiper toutes les gares du pays.
Une pratique libérale en Suisse
Par rapport au reste de l'Europe, peu de mesures ont été édictées en Suisse.
En France, les quais ne sont globalement pas concernés par l'interdiction de fumer, et les règlements sont communaux. Ainsi, à Paris, la cigarette est bannie dans les nombreuses gares souterraines. L'amende encourue s'élève à 68 euros.
En Allemagne, il est permis de fumer uniquement dans des zones délimitées sur les quais. Les sanctions s'élèvent au minimum à 40 euros.
Le cadre juridique suisse ne réglemente pas les amendes infligées aux fumeurs indisciplinés. Le projet s'en remet aux entreprises de transport, qui seront libres de sanctionner ou non, a indiqué l'Office fédéral des transports.
ats/jop