TGV Suisse-Paris: toujours plus vite
La Suisse se rapproche de Paris. Le Conseil fédéral a approuvé mercredi la convention sur l'aménagement des lignes TGV à travers l'Arc jurassien. Les coûts seront partagés avec la France.
Le document complète l'accord intergouvernemental conclu le 25
août 2005, à Paris, par le ministre des Transports Moritz
Leuenberger et son homologue français Dominique Perben. Il définit
le financement et la réalisation des travaux nécessaires pour la
modernisation des lignes Paris-Dijon-Dole vers Lausanne et vers
Berne via Neuchâtel.
Gain de temps de 15 minutes
La Suisse prendra à sa charge la moitié des coûts estimés à 40,6
millions d'euros (plus de 60 millions de francs). Cette somme est
couverte par le crédit d'engagement de 1,09 milliard de francs,
adopté par le Parlement en mars 2005 et lié à la loi sur le
raccordement de la Suisse orientale et occidentale au réseau
européen à grande vitesse.
Les travaux devraient débuter dès que la Suisse aura apposé sa
signature et s'achever dans le courant de 2009. Ils concernent pour
l'essentiel le renforcement de l'alimentation en énergie de
traction et quelques améliorations de tracé. Au final, la durée du
voyage entre Paris et la Suisse devrait diminuer de quinze
minutes.
Genève et Bâle vont suivre
Deux autres accords avaient été parallèlement signés à Paris.
Les conventions ad hoc sont en cours d'élaboration et seront
signées prochainement. L'une concerne la «revitalisation» de la
ligne du Haut-Bugey. La Suisse devrait débloquer 110 millions
d'euros (valeur 2004) pour ces travaux qui permettront de gagner
jusqu'à trente minutes entre Paris et Genève.
La dernière convention prévoit une participation de la Suisse à
hauteur de 100 millions d'euros à la construction du nouveau
tronçon Belfort-Dijon sur la ligne Rhin-Rhône, devisé au total à
deux milliards d'euros. Grâce à ces travaux, les trajets au départ
de Bâle seront raccourcis de 30 minutes à destination de Paris et
d'une heure vers Lyon.
ats/ant
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Un TGV à 550km/h
Le TGV français a battu mardi un nouveau record du monde de vitesse sur rails, en circulant à 553 km/h, rapporte le quotidien «Le Parisien» mercredi.
Ce record a été atteint sur la ligne du futur TGV Est entre Paris et Strasbourg. La vitesse de 553 km/h a été atteinte par une rame spécialement conçue, composée de deux motrices et de trois voitures, à la hauteur de la petite commune de Passavant-en-Argonne, à 190 km à l'est de Paris, précise le journal.
Le précédent record du TGV avait établi en mai 1990 avec 515,3 km/h. Ni la SNCF, ni le Réseau ferré de France (RFF), gestionnaire du réseau national, ni Alstom, fabricant du TGV, n'ont voulu confirmer ou infirmer l'information du «Parisien».
Un porte-parole d'Alstom Transport a simplement confirmé que les trois entreprises étaient actuellement «en période d'essais dans le cadre du programme de l'excellence ferroviaire» lancé en décembre et qui prévoit la tentative de battre le record de 1990.
Le TGV Est, qui doit entrer en service le 10 juin, roulera en vitesse d'exploitation à 320 km/h pour relier Paris à Strasbourg en 2h20. Une autre branche desservira par la suite Francfort.