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Les Suisses se battent surtout avec les poings

Les coûts de la santé sont en constante augmentation.
L'étude se base sur les admissions aux urgences après des bagarres.
Contrairement à d'autres pays, en Suisse, les personnes violentes règlent majoritairement leurs comptes avec les poings. Le recours à des armes reste l'exception, selon une étude de l'hôpital de l'Ile à Berne et de l'hôpital de Bienne.

L'étude se base sur l'examen des cas de 500 patients de plus de
16 ans arrivés aux urgences à la suite de violence entre juin 2007
et septembre 2008. Parmi ceux-ci, 69 patients et 19 patientes âgés
de 16 à 32 ans ont été interrogés.



L'étude conclut que la propension à la violence concerne de petits
groupes. Les individus qui en font partie ont souvent déjà adopté
des comportements violents dans leur enfance ou adolescence.



Quant aux jeunes hommes auteurs de violence, ils affirment souvent
avoir été provoqués et se posent en victimes. La plupart des
altercations débutent d'ailleurs après des provocations verbales
par des inconnus.

Pas de bagarreur-type

Les chercheurs n'ont pas identifié de nationalité ou de
croyances idéologiques qui augmenteraient l'inclination à la
violence. Il est également à relever que les jeunes hommes violents
sont tout aussi bien intégrés dans des sociétés locales ou des
clubs de sport que les non-violents.



Les altercations qui ont conduit les blessés aux urgences se sont
pour la plupart produites de nuit, surtout entre minuit et 4h00. La
plupart des bagarres ont eu lieu dans des établissements publics ou
dans la rue.



ats/cab

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Les limites de l'étude

Comme le précisent les auteurs de l'étude eux-mêmes, il faut prendre ces résultats avec des pincettes.

D'une part, l'échantillon sous revue est restreint, d'autre part, seules les personnes qui ont donné leur accord y figurent.