La Fête des Vignerons exprime les questionnements actuels de la société. Stéphane Blok, qui en a écrit le livret avec Blaise Hofmann, en est convaincu.
"Dans nos poèmes, dans notre livret, la préoccupation écologique est bien sûr présente", estime dans La Matinale de vendredi ce poète et musicien vaudois de 47 ans.
Un humain curieux
L'idée est de montrer un humain curieux qui essaie de rentrer en dialogue avec la nature, plutôt que chercher à la dominer.
En 1999 déjà, lors de la précédente édition qu'il a beaucoup aimée, il s'était imaginé écrire le livret de la suivante. A l'époque, âgé alors de moins de 30 ans, espoir de la chanson française, il en a eu l'envie.
La réalité est toujours plus spectaculaire que l'imaginaire.
C'est un luxe de sa profession, poursuit-il. "Jouer un soir dans une salle alternative remplie de jeunes, et le lendemain dans le jardin d'une ambassade". Aujourd'hui, c'est Vevey. Une Fête des Vignerons où "chaque tableau a son humeur, sa force, son grain". Au total, elle en compte dix-neuf.
"L'écriture à deux, c'était super"
Ecrire ce livret avec Blaise Hofmann est comparable à un travail de scénariste. Pour Stéphane Blok, "la réalité est toujours plus spectaculaire que l'imaginaire". Et le fait d'écrire à deux multiplie l'imaginaire. Il estime que tous deux ont été très complémentaires.
Prix des billets
Concernant le prix des billets, 300 francs pour les plus chers, Stéphane Blok précise que cette Fête est moins chère qu'un match de Champions League.
"Avec 200 francs en moyenne, on est au niveau d'un spectacle des Rolling Stones, des bons papys de 70 ans qui jouent le même morceau depuis 40 ans. Et là, on ne se pose pas de question". "Est-ce qu'on est cher, ou pas, ce n'est pas à moi d'y répondre", conclut-il.
Propos recueillis par Xavier Alonso/ddup