Le nouveau plan sera mis sur pied dès janvier 2020 dans les six régions menant des procédures d'asile. L'idée de base est que les mineurs non accompagnés doivent être "hébergés et pris en charge dans des conditions qui tiennent compte de leur minorité et de leur âge", souligne mardi le SEM dans un communiqué.
Outre le recrutement d'éducateurs spécialisés supplémentaires, des interprètes indépendants seront présents à chaque entretien d'encadrement. Des mesures ont aussi été adoptées pour améliorer les collaborations entre les différentes autorités chargées des dossiers, à savoir le SEM d'une part et les représentants juridiques, le prestataire chargé de l'encadrement et les autorités de protection de l'enfant de l'autre.
Lors d'un transfert d'un mineur non accompagné de la Confédération aux cantons, un nouveau processus sera également suivi. Pour chaque jeune, les cantons recevront un dossier contenant des recommandations pour la suite de l'encadrement, rédigé par l'éducateur spécialisé responsable jusqu'alors.
A la suite d'un projet pilote
La décision du SEM découle des résultats d'un projet pilote, mené dans les centres bâlois et zurichois. A partir du 1er juillet 2017, chaque mineur non accompagné a été attribué à l'un d'eux. Il a alors été hébergé à l'écart des adultes et pris en charge par des éducateurs spécialisés.
La Haute école spécialisée de Zurich a évalué le projet et estimé dans l'ensemble que les nouvelles normes avaient fait leurs preuves. Ses experts ont toutefois formulé quelques recommandations pour améliorer certains points. Les mesures présentées mardi par le SEM en tiennent compte.
ats/boi