Dans sa réponse à la lettre du président de la Confédération Ueli Maurer, le Luxembourgeois salue "un message positif qui nous permettra de signer, ensemble, cet accord fondamental dans les meilleurs délais".
Le Conseil fédéral a maintenu vendredi son "appréciation globalement positive" du projet d'accord. Mais il a demandé des clarifications sur trois points: les aides d'Etat, la protection des salaires et la directive sur la citoyenneté européenne qui élargit l'accès aux prestations sociales.
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Pas de renégociation
Jean-Claude Juncker se dit prêt à "dissiper tous les doutes" et est "ouvert à des discussions complémentaires". Si nécessaire, certains points pourraient être mentionnés dans une ou plusieurs déclarations conjointes additionnelles, assure-t-il.
Le président de la Commission européenne est toutefois clair: le projet d'accord conclu en novembre "ne sera pas renégocié". La Suisse doit comprendre que ses demandes "ne sont pas sans créer, dans le contexte politique actuel, quelques difficultés à l'Union européenne", précise-t-il.
Jean-Claude Juncker veut également aller vite. Selon lui, il est "essentiel que cet exercice aboutisse" à un accord "dans les tout prochains jours", afin que la Commission européenne puisse évaluer l'état général des relations entre l'UE et la Suisse lors de sa réunion du 18 juin. Il espère que l'accord-cadre puisse être signé avant la fin du mandat de l'actuel exécutif européen, le 31 octobre.
Pour Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse (USS), interrogé dans l'émission Forum, le délai octroyé par Bruxelles est "vraiment impossible, en 5 jours, on ne change même pas les statuts d'un club de football".
ats/lan
Equivalence boursière en suspens
La lettre ne mentionne pas la question de l'équivalence boursière. La Commission ne l'avait prolongée que jusqu'au 30 juin. Elle devrait décider de son sort au plus tard mardi prochain.