Au total, le retrait concerne 26 produits, précisent le WWF et Greenpeace, qui ont fait campagne pour l'interdiction de ces substances. Ces révocations ont été confirmées par l'Office fédéral de l'agriculture.
Neuf retraits sont immédiats. Trois produits peuvent être encore vendus pendant 12 mois. Les entreprises concernées disposent de trente jours pour recourir auprès du Tribunal administratif fédéral.
Des traitements très utilisés
Mis sur le marché dans les années 1960, chlorpyrifos et chlorpyrifos-méthyl comptent parmi les traitements les plus utilisés. Ils ont servi à pulvériser des pommes de terre, des légumes, des baies et des raisins. "En Suisse, les substances actives ont été libérées dans l'environnement à raison de 10'000 à 15'000 kg/an au cours des cinq dernières années", selon Greenpeace et le WWF, qui saluent ces retraits.
Les décisions de l'OFAG ne satisfont toutefois pas les deux ONG. Le délai de 12 mois accordé à trois pesticides est jugé "inutile et incompréhensible".
En outre, "même après cette interdiction, des dizaines de pesticides hautement toxiques et comparables restent disponibles librement pour l'agriculture, la sylviculture, l'horticulture et les services d'entretien", explique Philippe Schenkel, de Greenpeace. Les deux ONG appellent donc à une interdiction cohérente de ces pesticides.
ats/ddup