Les épisodes de canicule deviennent la norme en été provoquant une augmentation des demandes d'installation de climatiseurs en Suisse.
Les cantons les autorisent en appliquant des lois souvent rigoureuses. La plupart d'entre eux ont des critères d'attribution très précis, pour des raisons écologiques, ces appareils étant particulièrement voraces en électricité.
En 2018, ces climatiseurs ont consommé 2% de l'énergie utilisée en Suisse. Un pourcentage qui peut apparaître modeste, mais qui ne cesse d'augmenter. Il a progressé de 10 % depuis 2010.
Une autorisation cantonale est donc nécessaire pour installer ces climatisations fixes. A Genève, par exemple, avant d'envisager une climatisation, le propriétaire du bâtiment doit prouver qu'il a pris certaines mesures architecturales destinées à lutter contre la chaleur.
Les clims mobiles hors de contrôle
Mais les cantons n'ont aucun contrôle sur les appareils mobiles qui s'achètent en libre service. Des climatisations souvent critiquées pour leur consommation d'énergie. Certains parlent de véritable fléau pour l'environnement. Au point que les cantons sont de plus en plus préoccupés par leur utilisation.
Ils peuvent représenter des charges importantes sur les réseaux électriques. Il est donc probable que de nouvelles règles soient édictées ces prochaines années.
Céline Fontannaz/ddup