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Isabelle Chassot n'est pas candidate

Isabelle Chassot soutient une éventuelle candidature d'Urs Schwaller.
Isabelle Chassot soutiendrait une candidature d'Urs Schwaller.
Isabelle Chassot n'est pas candidate à la succession de Pascal Couchepin. La démocrate-chrétienne a confié à la presse romande qu'elle n'était pas à la disposition de son parti. Mais la Fribourgeoise met en avant une autre candidature, celle d'Urs Schwaller.

Dans La Liberté , Le Nouvelliste et Le Quotidien
jurassien, Isabelle Chassot explique son choix. "Ma place est à
Fribourg et à la tête de la Conférence des directeurs de
l'instruction publique", dit-elle, ajoutant qu'elle n'avait "pas
fait un choix contre le Conseil fédéral, mais pour le canton de
Fribourg".

Urs Schwaller, un "excellent candidat"

La conseillère d'Etat explique vouloir relever les défis qui
attendent son canton, comme la gestion de la crise, les transports
ou la réforme des districts. Son poste à la tête de la Conférence
des directeurs de l'Instruction publique (CDIP) lui tient aussi
encore trop à coeur. La Fribourgeoise sollicite d'ailleurs un
nouveau mandat. En 2006, elle avait déjà renoncé à se porter
candidate à la succession du conseiller fédéral PDC fribourgeois
Joseph Deiss.



Concernant Urs Schwaller, Isabelle Chassot balaie d'un revers de
la main la question de la latinité ou non d'Urs Schwaller. Si
quelqu'un a le souci des minorités, c'est bien lui car il vient
d'un canton romand qui a une minorité alémanique dont il fait
clairement partie, estime-t-elle. Quoi qu'il en soit, Urs Schwaller
serait un "excellent candidat".



La conseillère d'Etat fribourgeoise cautionne en outre le fait que
le PDC revendique un siège radical. "Un parti qui a confiance dans
ses valeurs et dans les positions qu'il défend doit présenter un
candidat... au risque de perdre".



Enfin, Isabelle Chassot regrette le temps passé à faire des
calculs d'apothicaires au lieu de chercher une candidature capable
d'innover et de rassembler.

Des incertitudes subsistent

Deux personnes ont aussi renoncé à se porter candidates: le
conseiller national libéral-radical tessinois Ignazio Cassis et le
futur ex-président de la Banque nationale suisse Jean-Pierre Roth.
Ils ont tous deux décliné l'invitation respectivement des Jeunes
PLR et de l'UDC à se porter candidat.



L'incertitude continue en revanche de planer sur une éventuelle
candidature du Vaudois Pascal Broulis qui devrait se prononcer
d'ici lundi. Dans le même laps de temps, les libéraux-radicaux
tessinois décideront s'ils lancent quelqu'un ou non.



agences/cer

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