L’UDC est en rang serré contre la gauche, mais aussi contre le PLR. Face à la vague verte et violette de ces derniers mois, elle veut se positionner comme le seul parti qui défend véritablement l’économie, la classe moyenne, et la prospérité du pays. Contrairement au PLR, "qui a dernièrement rejoint le camp de la gauche", a estimé le président de l’UDC Albert Roesti dans son discours d’ouverture.
"L’UDC n’est pas un parti qui oriente sa politique en fonction de la météo, tournant comme une girouette", a encore déclaré le Bernois, dont le parti s’en prend donc à son allié bourgeois. Mais la majorité des attaques du premier parti de Suisse ont visé la gauche et ses propositions politiques en cette année électorale.
Défense de la souveraineté du pays
Une année électorale où les sondages et les baromètres prédisent des pertes pour l’UDC. Et le parti a déjà enregistré quelques défaites lors d'élections cantonales. "Il faut se retrousser les manches" a lancé Albert Roesti aux délégués de son parti. L’UDC, pour remobiliser et remotiver ses troupes en vue des fédérales de l’automne prochain, va donc jouer la carte du "seule contre tous", une stratégie qui lui a souvent réussi.
Ces prochains mois, la direction du parti mettra en avant la défense de la souveraineté du pays face à l’Union européenne, le contrôle de l’immigration, et la lutte contre toutes nouvelles taxes. Autant de thèmes chers aux sympathisants de l’UDC, comme l’a indiqué le dernier baromètre électoral de la SSR.
Marc Menichini/vkiss