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Dominique de Buman candidat au Conseil fédéral

Dominique de Buman met en avant ses 23 ans d'expérience politique.
Dominique de Buman met en avant ses 23 ans d'expérience politique.
Le conseiller national fribourgeois et vice-président du PDC Suisse Dominique de Buman se lance dans la course au Conseil fédéral, a annoncé vendredi le PDC de la Ville de Fribourg. Premier candidat démocrate-chrétien, il a pris de court Christophe Darbellay.

Répondant aux sollicitations du PDC de la Ville de Fribourg et
d'entente avec la commission électorale du PDC suisse, Dominique de
Buman accepte de se porter candidat à l'élection complémentaire au
Conseil fédéral du 16 septembre portant sur un siège latin et
revendiqué par le PDC, indique le communiqué.



Francophone, Dominique de Buman est âgé de 53 ans. Il a été syndic
de la ville de Fribourg entre 1994 et 2004. Il siège sous la
Coupole fédérale depuis 2003.



"J'ai 23 ans d'expérience politique au niveau législatif et
exécutif des différents niveaux de l'Etat fédéral et ma ligne
politique est celle du consensus, de la cohésion nationale, c'est
celle d'être un bâtisseur de ponts et je crois qu'à l'époque où il
y a beaucoup de polarisation dans notre pays et où les défis sont
importants, il est essentiel d'avoir des gens qui savent rassembler
et qui veulent construire avec tout le monde", a expliqué vendredi
à la Radio suisse romande Dominique de Buman. Dominique de Buman
considère sa candidature comme le fruit d'une procédure interne au
parti démocrate-chrétien.

Auditionné par le parti

Dominique de Buman a annoncé jeudi soir
au président du PDC Suisse Christophe Darbellay qu'il acceptait les
sollicitations de la commission électorale du PDC suisse pour la
succession de Pascal Couchepin. Le nom du Fribourgeois n'avait
jamais été évoqué, contrairement à celui du Valaisan.



La commission électorale du PDC suisse, qui compte cinq membres, a
sollicité il y a plusieurs jours des entretiens avec certaines
personnes pressenties pour la course au Conseil fédéral, a expliqué
Dominique de Buman vendredi matin sur les ondes de la Radio Suisse
Romande (RSR). Ces personnes avaient jusqu'à la première moitié du
mois d'août pour exprimer soit leur candidature, soit leur
renoncement.



"J'ai personnellement averti Christophe Darbellay hier soir pour
qu'il soit le premier au courant", a poursuivi le conseiller
national fribourgeois et vice-président du PDC Suisse.



Dominique de Buman met en avant ses 23 ans d'expérience politique
aux niveaux législatif et exécutif aux divers échelons de l'Etat
fédéral. Le Président d'Helvetia latina estime être un "bâtisseur
de ponts" et avoir une ligne politique de cohésion nationale.

Candidature surprise, mais légitime

Cette annonce surprise n'était pas le scénario que le PDC avait
prévu, a de son côté précisé le président du parti Christophe
Darbellay, toujours sur la RSR. Le PDC suisse avait décidé de
présenter une candidature derrière laquelle tout le parti pourrait
se réunir. Il n'avait pas prévu de dévoiler le nom de cette
personne si tôt: "Mais on ne peut pas éviter que la base prenne des
initiatives", a ajouté le Valaisan.



Selon lui, le PDC Suisse a pratiquement déterminé cinq à sept
candidats papables, dont Dominique de Buman: "Sa candidature est
légitime. Il a fait un quart de siècle de politique à tous les
niveaux de l'Etat".



Interrogé sur le conseiller aux Etats démocrate-chrétien Urs
Schwaller, dont le nom a été évoqué à maintes reprises, Christophe
Darbellay souhaite qu'il se lance: "C'est une excellente
candidature, sinon la meilleure". En ce qui concerne sa propre
candidature, Christophe Darbellay estime que "toutes les options
restent ouvertes", a-t-il répété. Le groupe parlementaire
PDC-PEV-Verts libéraux se réunira le 28 août.



ats/ap/bri

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Cinq candidats

A côté du PDC Dominique de Buman, quatre figures politiques du PLR se portent officiellement candidates à la succession de Pascal Couchepin.

Jeudi, le conseiller d'Etat et président du gouvernement vaudois Pascal Broulis (PLR) a mis fin aux spéculations.

Les conseillers nationaux genevois Martine Brunschwig Graf et Christian Lüscher ainsi que le conseiller aux Etats neuchâtelois Didier Burkhalter ont déjà annoncé leurs intentions.

Les libéraux-radicaux tessinois informeront eux lundi de leur décision de lancer quelqu'un ou non: le nom du président du PLR Suisse Fulvio Pelli reste sur toutes les lèvres.

Ce premier jour de la semaine est la date butoir fixée aux sections du PLR pour présenter leur candidat.

Quant aux autres partis, l'UDC et les Verts se tiennent toujours en embuscade.