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Le PLR tessinois veut Pelli au Conseil fédéral

Pour le groupe parlementaire, Fulvio Pelli est bel et bien candidat.
Pour le groupe parlementaire, Fulvio Pelli est bel et bien candidat.
Jouant aux équilibristes, le PLR tessinois estime que Fulvio Pelli est le candidat idéal à la succession de Pascal Couchepin mais il renonce à le présenter formellement. Il laisse ce soin au groupe parlementaire libéral-radical, qui considère d'ores et déjà le Tessinois comme un vrai candidat.

Le principal intéressé, absent de la conférence de presse de son
parti cantonal lundi après-midi à Locarno, a quant à lui confirmé
qu'il se tiendrait à disposition si le groupe devait le solliciter.
Même si "personnellement, je dirigerais volontiers le parti
jusqu'aux prochaines élections", a précisé à l'ATS le président du
PLR suisse.



Selon Fulvio Pelli, il appartient au groupe parlementaire de
déterminer si sa candidature est "capitale" pour sauver le second
siège du parti au Conseil fédéral. La décision des parlementaires
libéraux-radicaux devrait tomber d'ici à la fin du mois, a indiqué
devant les médias le conseiller national tessinois Fabio Abate.

Le groupe PLR y voit une candidature

Tranchant avec le discours tout en nuances des Tessinois, Gabi
Huber, la cheffe du groupe PLR à Berne, coupe: la proposition de la
section cantonale est considérée comme une annonce de candidature,
a-t-elle indiqué à l'ATS.



Le délai interne pour l'annonce des candidatures échoit lundi à
minuit. Les candidatures seront ensuite discutées dans un groupe
d'évaluation et au sein de la direction, a précisé Gabi Huber. Une
audition des candidats aura lieu le 28 août. Le 29 août ou au plus
tard le 8 septembre, les candidats officiels du PLR à la succession
de Pascal Couchepin seront désignés par le groupe. La date exacte
dépend aussi des autres partis, a souligné Gabi Huber.

Le parti libéral-radical compte quatre
candidats officiellement déclarés à la succession Couchepin: les
Genevois Christian Lüscher et Martine Brunschwig-Graf, le Vaudois
Pascal Broulis et le Neuchâtelois Didier Burkhalter.



Les démocrates-chrétiens revendiquent aussi le siège de Pascal
Couchepin. Parmi eux, seul le conseiller national fribourgeois
Dominique de Buman est pour l'instant sorti du bois. Le nom d'Urs
Schwaller est également évoqué avec d'insistance. Le conseiller aux
Etats fribourgeois devrait annoncer cette semaine encore s'il se
lance ou non dans la course au Conseil fédéral.



ats/bri

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