L'augmentation des effectifs du SRC, qui comptent actuellement 300 postes de travail, devrait s'étaler sur une période de cinq ans, a confirmé jeudi un porte-parole du Département de la défense (DDPS). La hausse des effectifs devrait renforcer avant tout les domaines de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.
Pour le Conseil fédéral, il est nécessaire que le SRC dispose de ressources suffisantes pour remplir son mandat légal. Il a également approuvé une augmentation des contributions aux cantons à partir de 2020. Il est prévu un montant annuel de 2,6 millions de francs - équivalant à 26 postes dans les services cantonaux de renseignement - ainsi que trois millions pour renforcer la surveillance actuelle en faveur du SRC dans trois cantons.
Combler les lacunes
Des redéploiements internes au DDPS sont prévus. La Défense devrait ainsi transférer vingt emplois au SRC cette année et vingt autres l'année prochaine. Ce n'est qu'au cours des trois années suivantes qu'une soixantaine de places supplémentaires devraient être intégrées dans la planification du personnel.
Le directeur du service Jean-Philippe Gaudin avait indiqué en mai, un an après son entrée en fonction, qu'il avait identifié des lacunes presque partout, mais surtout au niveau opérationnel, en raison d'un manque de ressources. Dans la lutte contre l'espionnage, l'accent doit donc être mis sur quelques régions. Il en va de même pour le terrorisme, où l'accent est actuellement mis sur les djihadistes qui reviennent au pays.
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ats/jvia