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Succession Couchepin: Darbellay n'est pas candidat

Christophe Darbellay expose ses craintes.
Pour Christophe Darbellay, Urs Schwaller a de bonnes chances.
Pour la première fois, Christophe Darbellay exclut explicitement de se porter candidat à la succession de Pascal Couchepin au Conseil fédéral. Le président du PDC précise qu'Urs Schwaller est le meilleur atout de son parti.

Dans une interview publiée samedi par Le Matin , Christophe Darbellay estime que les
chances du PDC de conquérir un second siège au détriment des
radicaux sont "bonnes".

Vers un face-à-face Pelli-Schwaller

Le Valaisan se dit "d'autant plus optimiste qu'on se dirige vers
un face-à-face Pelli-Schwaller. Et là, même des radicaux devraient
avoir envie de voter Schwaller", ajoute-t-il. Le Fribourgeois
pourrait aussi glaner des voix UDC, par exemple chez les paysans.
"Urs Schwaller défend mieux l'agriculture que Fulvio Pelli", dit
Christophe Darbellay.

Les candidats en lice

Jusqu'à présent, deux candidats démocrates-chrétiens briguent le
siège du radical Pascal Couchepin: Dominique de Buman et Urs
Schwaller, tous deux Fribourgeois.



Du côté du PLR, quatre candidats sont officiellement en lice: le
Neuchâtelois Didier Burkhalter, les Genevois Martine Brunschwig
Graf et Christian Lüscher ainsi que le Vaudois Pascal Broulis.
Quant à Fulvio Pelli, il n'est pas officiellemnt candidat, mais il
a fait savoir qu'il répondrait positivement si le groupe
parlementaire PLR faisait appel à lui.



ats/hof

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La personnalité prime, estime le PS

PLR ou PDC: l'appartenance partisane du futur conseiller fédéral importe peu au PS. Dans des entretiens au Temps et à la Basler Zeitung de samedi, le président Christian Levrat souligne qu'au final, ce sera la personnalité des candidats qui fera la différence le 16 septembre.

Sur la base du résultat des élections de 2007, "seul véritable critère", autant le PLR que le PDC peut prétendre au siège laissé vacant par Pascal Couchepin, estime Chrisian Levrat.

Et que l'on élise l'un ou l'autre, "cette élection ne sera pas décisive pour l'avenir de la concordance ou l'orientation politique du Conseil fédéral".

Quant aux chances d'une candidature écologiste, Christian Levrat rappelle que la gauche seule ne peut réunir une majorité. Elle a besoin d'un troisième groupe. Et "aujourd'hui, je ne vois pas le PDC soutenir un Vert".

Le président du PS refuse catégoriquement d'entrer dans la guerre des langues ouverte par le président du PLR Fulvio Pelli contre Urs Schwaller.

"Je ne vois pas comment un avocat tessinois qui a étudié à Zurich est plus représentatif de la Suisse romande qu'un politicien bilingue élu par un canton dont 70% de la population est francophone", note-t-il.