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Réuni en assemblée, le PDC serre les rangs

Urs Schwaller et Dominique de Buman se sont mis à la disposition du PDC.
Urs Schwaller et Dominique de Buman se sont mis à la disposition du PDC.
Le parti démocrate-chrétien (PDC) est plus déterminé que jamais à reconquérir un deuxième siège au Conseil fédéral. Cette revendication est "légitime sur le plan mathématique, au moins aussi légitime que celle du PLR", a déclaré samedi à Genève le président du PDC suisse Christophe Darbellay.

Pour occuper la fonction, il faudra une personne qui soit
capable de jeter des ponts entre les gens, entre les régions et
aussi capable de prendre des décisions, a relevé le conseiller
national.



"Nous avons deux candidats, deux personnalités d'envergure", a
poursuivi Christophe Darbellay, en faisant référence au conseiller
aux Etats fribourgeois Urs Schwaller et au conseiller national
fribourgeois Dominique de Buman. Le PDC n'a pas encore fixé sa
stratégie pour cette "élection décisive".

Pelli égratigné

Le parti centriste est en quête de soutien à gauche. Christophe
Darbellay l'a fait sentir dans son discours, critiquant la
politique du PLR. Un parti, a-t-il rappelé, qui s'est opposé à
l'entrée en matière du 3e programme conjoncturel prévoyant
notamment des mesures contre le chômage des jeunes.



Le président du PDC s'en est également pris à Fulvio Pelli pour
ses positions anti-environnementales. "Ce non-candidat au Conseil
fédéral" veut abroger la loi sur le CO2 et la taxe du même nom.
"Depuis Georges W.Bush, on a connu des politiciens plus ouverts aux
problèmes de la planète", a ironisé Christophe Darbellay.

Pensée pour les jeunes chômeurs

Les délégués du PDC présents au congrès ont adopté deux
résolutions au cours de leurs débats. L'une vise à faciliter
l'intégration des jeunes sur le marché du travail. Le parti veut
créer 10'000 emplois à leur intention.



Pour inciter les entreprises à embaucher ces jeunes, une aide
financière est envisagée. La Confédération devrait soutenir les
entreprises à raison de 1000 francs par mois et par jeune embauché
supplémentaire. Une mesure qui serait limitée à deux ans.



La résolution réclame aussi une meilleure prise en compte des
besoins des mères qui travaillent et une meilleure protection des
employés âgés.

Place financière suisse à garantir

La deuxième résolution vise à garantir l'avenir de la place
financière suisse, gage de prospérité du pays. La place financière
helvétique est aujourd'hui malmenée par la crise et doit faire face
aux attaques de pays concurrents comme les Etats-Unis et la
Grande-Bretagne.



Pour le PDC, la Confédération ne doit rien brader. Ainsi,
l'adaptation des accords sur la double imposition aux standards de
l'OCDE ne devrait se faire que si la Suisse obtient de ses
partenaires qu'ils renoncent à leurs places financières connues
pour échapper aux rigueurs du fisc et à leurs places
offshore.



ats/lan

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"Yes we do"

La conseillère fédérale Doris Leuthard a répondu samedi à ses détracteurs qui lui reprochaient de ne pas avoir de visions durant la crise économique.

"Je préfère réaliser que rêver", a déclaré la ministre de l'Economie.

Ce n'est pas "yes we can", c'est "yes we do", a souligné Doris Leuthard, déclenchant un tonnerre d'applaudissements parmi les délégués venus participer au congrès du PDC.

Une formule que le président du parti Christophe Darbellay a immédiatement proposé d'utiliser comme slogan pour une prochaine campagne électorale.