Rien qu'à Zurich, le préposé à la protection des données à déjà
reçu environ 40 plaintes. Elles émanent de personnes privées,
d'entreprises et d'administrations publiques, a indiqué une
porte-parole du préposé zurichois, Bruno Baeriswyl.
La protection des données en cause
Les plaintes ont été transmises à Google et au préposé fédéral à
la protection des données Hanspeter Thür. Ce dernier a indiqué que
Google a déjà reçu environ 300 demandes d'internautes qui
souhaitent que des images soient floutées ou supprimées. Ce chiffre
est selon lui élevé.
Hanspeter Thür avait exigé la semaine dernière que Street View
soit immédiatement retiré d'internet. Selon lui, le service ne
respecte pas les règles de protection de la sphère privée qu'il
avait négociées avec Google. Le problème est surtout que trop de
visages sont reconnaissables.
Google a indiqué de son côté que «très peu» d'internautes ont
demandé jusqu'ici qu'une image soit anonymisée. La firme est
toutefois prête à rencontrer à nouveau Hanspeter Thür. Les
discussions devaient débuter lundi, selon ce dernier.
ats/hof
La question de l'anonymat
Les deux parties s'étaient mises d'accord sur la question de l'anonymisation des personnes avant le lancement du produit.
Google avait promis de rendre méconnaissables les visages et les plaques de voiture.
Mais le mécanisme automatique qui floute les images ne fonctionne pas toujours.
Les internautes qui le souhaitent peuvent demander à Google d'anonymiser les images après leur publication sur internet.
Le principe de Google Street View
Street View est une extension de Google Maps.
Le service a été lancé il y a une semaine en Suisse.
Grâce à lui, on peut se promener virtuellement dans sept villes suisses.