Ces entreprises contestent une décision prise par l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), à propos de ces produits qui peuvent notamment endommager le cerveau des jeunes enfants (lire encadré.)
Elles ont déposé une plainte auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF), selon Greenpeace et le WWF. Contacté par l'ats, le tribunal confirme qu'il y a effectivement "huit recours pendants contre la décision de l’OFAG du 28 mai 2019".
Trois entreprises opposées à l'interdiction
Selon les deux ONG, trois des recourants "demandent un délai pour liquider les stocks", mais acceptent le principe de l'interdiction. Dow AgroSciences, Syngenta et Sintagro, en revanche, sont opposées à l'interdiction". "Une fois de plus, les fabricants de pesticides font passer le profit avant la santé des humains et des animaux", déplorent-elles.
La décision prise en mai dernier par l'OFAG concerne au total 26 produits. Neuf retraits étaient immédiats, tandis que trois produits pouvaient être encore vendus pendant 12 mois.
ats/oang
Des produits très utilisés
Mis sur le marché dans les années 1960, le chlorpyrifos et le chlorpyrifos-méthyl comptent parmi les traitements les plus utilisés.
Ils ont servi à pulvériser des pommes de terre, des légumes, des baies et des raisins.
Mais ces produits peuvent endommager le cerveau des embryons, des jeunes enfants et sont très toxiques pour les insectes, les oiseaux et les animaux aquatiques.