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Les cas de maladies transmises par les tiques sont en net recul en Suisse

Les cas d'encéphalite à tiques et de borréliose sont en net recul cette année
Les cas d'encéphalite à tiques et de borréliose sont en net recul cette année / 19h30 / 2 min. / le 27 juillet 2019
Les cas d'encéphalite à tiques et de borréliose sont en net recul cette année par rapport à 2018, selon les chiffres de l'OFSP publiés lundi. Mais il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions définitives.

Depuis le début de l'année, le nombre de cas de méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) a pratiquement été divisé par deux par rapport à l'année passée. Le dernier bulletin de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en recense 127, contre 218 durant la même période en 2018.

Pour la borréliose, ou maladie de Lyme, le recul est également marqué. Le nombre de consultations chez le médecin est tombé fin juin à 3600, contre près de 10'000 l'an dernier pour les six premiers mois. De manière générale, on constate moins de morsures de tiques, confirme Daniel Koch de l'OFSP.

Chiffres dans la moyenne observée depuis 2000

Le médecin, responsable de la division Maladies transmissibles, nuance cependant l'interprétation à tirer de ces dernières valeurs. Ces chiffres présentent une forte fluctuation par rapport à ceux de 2018 mais ils sont similaires à la moyenne pluriannuelle observée depuis 2000, souligne-t-il. Pour l'encéphalite à tiques, le nombre de cas sur cette période a varié entre 24 et quelque 120 pour les six premiers mois de l'année, hormis 2018 (206 cas).

Il est également encore trop tôt pour dire si la diminution est déjà la conséquence des vaccinations. Le pic observé en 2018 avait en effet poussé l'OFSP à déclarer toute la Suisse zone à risque pour la FSME, hormis Genève et le Tessin. Pour l'expert, ce recul s'explique sans doute aussi par le comportement des gens qui prennent désormais leurs précautions en forêt.

ats/oang

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Les recommandations de l'OFSP

L'OFSP recommande la vaccination contre l'encéphalite à tique pour les personnes qui s’exposent à ces acariens lors d’activités en plein air et tout particulièrement en forêt.

Le port de vêtements couvrant la peau et les produits répulsifs sont utiles, relève également l'office. Après une balade en forêt ou dans les sous-bois, il vaut aussi la peine d'examiner ses vêtements et son corps.

Pour la borréliose, il n'existe pas de vaccin. Un traitement précoce aux antibiotiques peut empêcher la progression de la maladie, avant qu'elle ne devienne chronique et cause des dégâts au système nerveux, aux articulations et aux muscles.