L'objectif est de rendre accessibles à la pratique les possibilités offertes par la technologie des drones, en particulier en tant qu'alternative à faible dérive aux vols de pulvérisation par hélicoptère, indique l'Agroscope un communiqué diffusé jeudi. La société Agrofly avait déposé une demande d'autorisation auprès de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).
L'épandage par hélicoptère est critiqué en raison du bruit et de la trop large dispersion des produits phytosanitaires. La technologie des drones en revanche permet de voler à basse altitude au-dessus des cultures de manière très précise et le flux d'air dirigé vers le bas assure une faible dérive.
Procédure de sécurité
Dans le cadre d’essais approfondis sur le terrain, une procédure a été élaborée qui tient compte de la sécurité de l'espace aérien, de la précision de l'application des produits phytosanitaires et de la protection des personnes et de l'environnement.
Afin de pouvoir garantir un épandage précis, les drones doivent être capables de suivre automatiquement une trajectoire de vol prédéfinie avec un écart maximum de 50 cm. En outre, ils doivent respecter toutes les règles de sécurité aérienne de l'OFAC. Pour chaque type de drone, la dérive ne doit pas dépasser une valeur limite fixée. Les drones homologués feront l'objet d'un test pour pulvérisateurs tous les trois ans.
ats/boi