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Nouvel accident à l'armée: un soldat à l'hôpital

Le CF ne prévoit pas de toucher à l'obligation de servir, pourtant désavouée.
L'accident s'est produit lors d'un test de résistance à la fumée dans un bunker.
Une recrue de l'armée suisse est aux soins intensifs après un exercice il y a plus de 15 jours sur une place de tir près de Luthern (LU). Il a inhalé des fumigènes en trop grande quantité, a indiqué samedi le porte-parole du Département fédéral de la défense.

Les forces terrestres de l'armée suisse n'ont donné aucune
précision sur l'âge et la provenance du militaire qui a été blessé.
On ne sait pas non plus si ses jours sont en danger.



Le porte-parole de l'armée suisse Jean-Blaise Defago a seulement
confirmé une information du "Matin" indiquant que l'incident avait
eu lieu sur la place de tir de Bodenaenzi, près de Luthern, dans le
canton de Lucerne.

Deux autres soldats touchés

Deux autres militaires ont été touchés lors du même exercice, a
ajouté le porte-parole. Les deux hommes sont sortis de l'hôpital
trois jours plus tard.



Un groupe d'une quinzaine de recrues de l'Ecole de Thoune (BE)
effectuait un exercice des plus classiques auquel toutes les
recrues ont droit: tenir un certain temps dans un bunker dans
lequel a été jeté un fumigène. L'accident a été causé par des corps
nébulogènes, précise l'armée, à savoir des fumigènes servant à
protéger le retrait des troupes, qui peuvent ainsi dissimuler leurs
déplacements derrière un écran de fumée.



En l'occurrence utilisés dans un bunker fermé, les fumigènes
servent aussi à tester les masques de protection anti-chimique. Le
porte-parole de l'armée ne veut cependant rien dire de plus sur les
circonstances de l'accident, notamment si les recrues portaient des
masques et dans quelles conditions. Jean-Blaise Defago se retranche
derrière l'enquête de la justice militaire.



ats/boi

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Accusations dans deux précédents drames

Cet accident intervient alors que la justice militaire a procédé cette semaine à des mises en accusation en rapport avec les accidents de la Kander (5 morts en 2008) et de la Jungfrau (6 morts en 2007).

Dans le premier cas, le commandant de compagnie est accusé d'homicide par négligence, a indiqué jeudi le DDPS.

Dans le second, deux guides de montagne sont accusés d'homicide par négligence.