L'ordre en sera transmis lundi à ses subordonnés. L'engagement
de militaires comporte certes des risques, mais ils doivent être
réduits par une planification et une direction appropriée, a relevé
Roland Nef.
Lors de la formation, le risque doit être réduit à un minimum
absolu. C'est la raison pour laquelle les programmes de formation
actuels vont également faire l'objet d'un examen spécial sous
l'angle de la sécurité.
Groupe paramilitaire
Alors que la recherche du dernier disparu se poursuit et que la
récupération du quatrième corps a été très difficile (lire
ci-contre), il est maintenant établi que le commandant de
compagnie a effectué un exercice hors service dans la région avant
le drame de jeudi, a précisé le commandant des Forces aériennes
Walter Knutti.
Il s'agit d'un exercice du groupe privé «Swiss Army Group» qui
s'est déroulé du 30 mai au 1er juin. Une autorisation avait été
livrée par l'autorité militaire compétente.
Une enquête préliminaire a été ordonnée contre le commandant de
compagnie pour homicide par négligence et lésion corporelle par
négligence. Ce dernier figure parmi les cinq militaires blessés
dans l'accident.
agences/het
Récupération du corps difficile
La récupération samedi du corps du militaire disparu dans la Kander a été extrêmement difficile. Après plusieurs tentatives, un plongeur a finalement dû être hissé au-dessus de l'endroit où a été localisé le corps au moyen d'une grue. L'opération n'a réussi qu'après 22h00, a indiqué dimanche devant la presse à Spiez (BE) Werner Sulzer, de la Police du lac de Thoune.
La victime provient du canton d'Argovie. Le dernier militaire, toujours disparu, est Zurichois. Les recherches se poursuivent.
Le niveau de la rivière a quelque peu baissé et l'eau n'est plus aussi trouble, a expliqué Werner Sulzer.
L'enquête de la justice militaire tourne à plein régime, a de son côté indiqué la porte-parole Silvia Schenker. Des interrogatoires ont actuellement lieu, mais le commandant de compagnie n'a pas encore pu être interrogé.