Ces ressortissants italiens ont été placés en préventive. Âgés
de 19 à 37 ans, ils font partie d'un groupe de 20 «ultras» qui a
agressé «de manière ciblée et très violente» cinq maîtres-chien de
la police avant le match, indique le Ministère public de Bâle-Ville
dans un communiqué.
Roués de coups de poing, de pied et de ceinture, les policiers
attaqués ont dû appeler leurs collègues à l'aide. Trois d'entre eux
ont été légèrement blessés. Le pire n'a pu être évité que grâce aux
renforts et à l'utilisation de combinaisons anti-émeute, estime le
Ministère public.
Violence rare
Selon son porte-parole, jamais des policiers n'avaient été
agressés lors d'un match de football à Bâle de façon aussi
violente. Le Ministère public tente d'établir si les neuf
agresseurs sont connus de la justice italienne.
Avant cette attaque, la police était intervenue en raison des
affrontements qui ont opposé fans bâlois et romains devant le Parc
St-Jacques. Elle a fait usage de balles en caoutchouc pour
disperser les hooligans. Un porte-parole de la police a estimé à
une cinquantaine le nombre de furieux de chaque bord.
Après la rencontre d'Euroleague remportée 2-0 par le FC Bâle , les forces de l'ordre ont pu empêcher un
nouvel affrontement entre supporters. Des bouteilles ont cependant
été jetées sur des voitures à plaques italiennes. Deux Suisses ont
alors été interpellés et dénoncés, puis remis en liberté. La
situation s'est calmée environ une heure et demie après la fin de
la rencontre. Le dispositif policier était formé d'agents bâlois,
argoviens en bernois.
ats/cab