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Hans-Rudolf Merz prêt à rencontrer Kadhafi

Hans-Rudolf Merz s'est exprimé sur l'affaire libyenne au micro de la TSR.
Hans-Rudolf Merz s'est exprimé sur l'affaire libyenne au micro de la TSR.
Dans un entretien exclusif accordé à la TSR, Hans-Rudolf Merz a indiqué qu'il n'excluait pas de rencontrer Mouammar Kadhafi lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York la semaine prochaine. Très critiqué sur le dossier libyen, il a aussi rejeté l'idée de démissionner à la fin de l'année.

Le président de la Confédération estime qu'il "n'a pas perdu la
face", même si les otages ne sont pas rentrés à la fin du mois
d'août. Sans donner de détails sur une affaire en cours, il a
indiqué la Suisse continue à travailler au retour des Suisses
retenus, même si cela "demande un peu plus de temps que je me
figurais".



Hans-Rudolf Merz a aussi ajouté que la Suisse s'efforce de
normaliser ses relations avec Tripoli. Interrogé sur une éventuelle
rencontre lors de la session de l'ONU à New York, le ministre a
estimé qu'il n'y a "pas de raison" de ne pas rencontrer Mouammar
Kadhafi. Il a toutefois refusé de donner le détail du programme de
la délégation suisse lors de l'Assemblée des Nations Unies.

Départ prochain exclu

Interrogé par Darius Rochebin sur la possibilité d'une
démission, le président de la Confédération rejette totalement
l'idée. Il affirme qu'il ne quittera pas le Conseil fédéral à la
fin de l'année comme certaines rumeurs le disent.



Il a relevé les résultats "remarquables" obtenus récemment par son
Département, avec la série d'accords de double imposition conclus
dans le cadre de l'OCDE, les allégements fiscaux pour les familles
ou les gains réalisés avec la vente des actions UBS. "A la fin je
ne vois aucune raison pour laquelle je devrais me retirer à la fin
de cette année", a-t-il déclaré.

La Libye aux commandes à l'ONU

La 64e session annuelle de l'Assemblée générale des Nations
unies s'est ouverte mardi à New York. La Libye en assumera la
présidence pour un an. Le débat général de cette session, lors
duquel les chefs d'Etat ou de gouvernement ou les ministres des
Affaires étrangères des 192 Etats membres s'adresseront à
l'Assemblée, est prévu du 23 au 28 septembre.



Le nouveau président de l'Assemblée, l'ancien ministre libyen des
Affaires étrangères, n'a fait aucune allusion à la Suisse dans son
discours inaugural. Certains redoutaient que le diplomate ne
profite de cette tribune pour porter un nouveau coup à la Suisse
dans le contexte des relations troublées entre Berne et
Tripoli.



Hans-Rudolf Merz et Micheline Calmy-Rey se rendront à New York à
l'occasion du 60e anniversaire de la convention des droits de
l'Homme. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi en personne participera
quant à lui le 23 septembre pour la première fois à l'Assemblée
générale de l'ONU depuis 40 ans. Connu pour ses longues diatribes,
il n'aura droit qu'à cinq minutes.



La proposition libyenne de démanteler la Suisse ne figure pas à
l'ordre du jour. La demande a été jugée irrecevable car elle
attaquait la souveraineté d'un Etat, violant la charte des Nations
unies. Le texte n'a ainsi pas circulé ni été publié comme document
de l'ONU.



cab

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La Suisse à la présidence de l'ONU?

La Suisse propose d'élire l'ancien conseiller fédéral Joseph Deiss à la présidence de l'Assemblée générale des Nations Unies pour l'année 2010/2011.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé jeudi cette information de la "NZZ Online".

La présidence de l'Assemblée générale change chaque année.

Après la Libye en 2009/2010, la prestigieuse fonction onusienne échoira à l'un des membres du groupe des pays d'Europe occidentale en 2010/ 2011.

La Suisse a postulé et déposé la candidature de Joseph Deiss, a confirmé Georg Farago, porte-parole du DFAE.

Pour l'instant, la Belgique s'intéresse également à la fonction. L'élection aura lieu l'été prochain, avant le début de la 65e session de l'Assemblée générale de l'ONU.