Quelque 330'000 personnes ont assisté au grand feu d'artifice qui a eu lieu samedi soir, comme chaque année, dans la rade de Genève. Le spectacle pyrotechnique genevois est un des plus importants du genre en Europe. Il demande les efforts de dizaines de personnes.
"Tout s'est extrêmement bien passé", a affirmé en fin de soirée à l'agence de presse Keystone-ATS le directeur général de la fondation Genève Tourisme Adrien Genier.
Aucun problème n'est venu entraver l'accès du public autour d'une rade qui avait été bouclée à la circulation sur les quais. Comme en 2018, la manifestation, entièrement gratuite pour le public, a été financée par des mécènes et des partenaires.
Autre réjouissance, après une pluie quelques heures auparavant, "les conditions météorologiques étaient finalement excellentes", se félicite Adrien Genier. En revanche, l'affluence était un peu inférieure aux 400'000 personnes de l'année dernière. "Peut-être le risque météorologique, peut-être nos amis de la Fête des vignerons", ajoute le directeur général.
Innovations et soucis écologique
Au total, quelque 10'000 effets pyrotechniques ont été dévoilés dès 22h00 pendant environ 45 minutes, soit plusieurs milliers de bombes en carton dotées de plusieurs tonnes de poudre.
Le directeur artistique Nicolas Guinand, patron de la société vaudoise Sugyp SA, avait prévu pour la première fois comme élément central une demi-sphère à 360 degrés. Plusieurs autres innovations sont venues s'y ajouter. Les feux étaient ponctués d'émoticônes et les teintes du jet d'eau ont varié pendant tout le spectacle.
Il a aussi été attentif à la problématique environnementale en utilisant du matériel biodégradable comme du carton. Une dimension à laquelle tient beaucoup le directeur général de Genève Tourisme. "Nous allons la prendre encore davantage en compte", garantit-il, même si un tel spectacle s'accompagne toujours d'émissions de carbone.
ats/nnad