La vignette autocollante a été introduite en 1985 en Suisse et elle ne disparaîtra pas complètement. Le détenteur de véhicule aura le choix entre l'autocollant sur le pare-brise ou une vignette électronique.
La vignette autocollante continuera en effet à être vendue en Suisse et à la frontière. À l'étranger, seule l'acquisition de la vignette électronique sera possible.
La vignette électronique ne sera pas liée à un véhicule déterminé mais à une plaque de contrôle. Celui qui optera pour cette solution devra donc faire enregistrer la plaque de contrôle de son véhicule dans le système, par l'intermédiaire d'une application internet. Les contrôles se feront au travers de caméras mobiles par les polices cantonales et par l'administration fédérale des douanes.
Pas de portiques de contrôle automatique
En revanche, l'installation d'une cinquantaine de portiques de contrôle automatique est désormais abandonnée. Un système de contrôle global basé sur des images vidéo pour la reconnaissance des plaques de contrôle serait sans commune mesure avec le prélèvement d'une redevance annuelle forfaitaire simple. Pour assurer une couverture du réseau autoroutier, il faudrait prévoir environ 50 points de contrôle, ce qui nécessiterait d'investir 50 à 75 millions.
La vignette autocollante pourrait toutefois disparaître lorsqu'elle ne représentera plus que 10% du total des vignettes vendues.
Une modernisation
L'introduction d'une vignette électronique constitue un pas vers la numérisation. Les frais d'exploitation de la vignette autocollante seront réduits. La simplification de la distribution et une part aussi grande que possible de vignettes électroniques offrent un potentiel d'économie.
Lors de la consultation, des voix avaient critiqué le projet initial du Conseil fédéral qui voulait renoncer à la vignette autocollante. Ils ont émis des doutes quant à la protection des données.
gma avec ats