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Déjà vingt portes défectueuses sur la moitié des voitures CFF examinées

250 voitures de type VU IV et des milliers de portes ont déjà été inspectées depuis l'accident. [Keystone - Martin Rütschi]
Déjà vingt portes défectueuses sur la moitié des voitures CFF examinées / Le Journal horaire / 33 sec. / le 18 août 2019
Les CFF poursuivent les contrôles spéciaux de leurs voitures de type VU IV, après la mort d'un contrôleur à Baden. Sur la moitié des wagons vérifiés, vingt portes ont présenté des systèmes de protection anti-pincement défectueux.

250 voitures et un millier de portes ont déjà été inspectées, explique le directeur général des CFF Andreas Meyer dans un entretien publié dimanche par le "SonntagsBlick." Il en reste presque autant à vérifier, car au total 493 wagons d'un train de type VU IV - des voitures à un étage sans plancher surbaissé - sont utilisés en Suisse.

Mais Andreas Meyer le répète: la sécurité est garantie sur le réseau ferroviaire suisse. Seuls les wagons ayant passé les tests avec succès sont remis en service. Et les agents de trains font désormais particulièrement attention aux wagons pouvant présenter des défaillances.

200 millions de fermetures de portes par an

Le directeur général explique par ailleurs qu'il n'était pas au courant, avant l'accident, que certaines de ces portes étaient défectueuses. Mais il rappelle que "dans une si grande entreprise, où les gens travaillent ensemble, des erreurs peuvent toujours arriver." Il faut les mettre en relation avec le nombre total de fermetures de portes, qui est d'environ 200 millions par an. Andreas Meyer souligne que la sécurité n'a cessé de s'améliorer au cours des dernières années.

ats/oang

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Enquête "approfondie" après l'accident de Baden

Un contrôleur des CFF âgé de 54 ans a perdu la vie il y a deux semaines à la gare de Baden (AG) après avoir été coincé dans la porte d'un Interregio au moment du départ et traîné par le convoi.

Les faits font l'objet d'une enquête approfondie auprès du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE). Ce dernier doit déterminer notamment si l'employé a respecté toutes les règles de sécurité.

Interrogé, Andreas Meyer a refusé de spéculer sur la question: "le contrôleur décédé était un collègue expérimenté, très fiable et apprécié".