La grande majorité des Suissesses et des Suisses n'entend plus renoncer aux acquis de la numérisation, selon un sondage de l'institut de recherche sotomo, réalisé auprès de plus de 4000 personnes à l'initiative de la SSR et Ringier. Le cas échéant, c'est aux médias sociaux que l'on renoncerait le plus aisément, indiquent les résultats.
Les hommes plus rassurés que les femmes
Par ailleurs, on note une attitude ambivalente face à l'avenir numérique: alors que 35 % des personnes interrogées en ont peur, 36 % s'en réjouissent, les hommes s'avouant nettement plus optimistes que les femmes.
Les sondés redoutent surtout la perte de la sphère privée liée à la saisie des données. En revanche, les progrès en médecine et en production d'énergie créent de l'espoir.
Environ la moitié des personnes interrogées partent de l'idée que la numérisation causera plus de pertes d'emplois qu'elle n'en créera de nouveaux. Une même proportion de Suisses estime également que le travail se fera plus exigeant.
asch