Au coeur de l'Europe, la Suisse est un pays ouvert et exportateur. Selon Petra Gössi,"c'est notre responsabilité de créer les conditions-cadres optimales, afin que les citoyens soient libres de leurs décisions, aient des perspectives professionnelles et ne soient pas harcelés par des impôts trop élevés ou une masse de règlements".
Spécialistes qualifiés
Le PLR exige un taux de TVA unique et "le taux de TVA le plus simple et le plus bas d'Europe", peut-on lire dans sa stratégie.
Par ailleurs, les entreprises doivent pouvoir engager un nombre suffisant de spécialistes qualifiés. Le parti propose par exemple d'introduire un visa pour les start-up dans le domaine de la technologie. Les femmes et les travailleurs âgés doivent être mieux intégrés au marché du travail.
La Suisse doit aussi retenir les jeunes diplômés étrangers qu'elle a formés. Dans les dix prochaines années, il manquera 500'000 employés, a ajouté Christian Lüscher, vice-président du parti.
Plus d'accords
Petra Gössi a encore souligné l'importance d'accords de libre-échange. "Ils sont obligatoires!". La présidente attend du ministre de l'économie Guy Parmelin qu'il fasse avancer ces accords, notamment avec le MERCOSUR et les Etats-Unis.
Des relations stables avec l'UE sont aussi nécessaires sur le long terme. Un accord-cadre est une décision raisonnable afin d'assurer la voie bilatérale.
Le PLR rappelle aussi qu'il est impératif de maintenir la participation aux projets-cadres de recherche de l'Union européenne. La position internationale de la Suisse en matière de recherche et d'innovation dépend de cette collaboration.
Système fiscal
Enfin, la Suisse a besoin d'un système fiscal attractif afin de rester attrayante pour les entreprises et les contribuables fortunés et ainsi garantir des recettes fiscales. Le PLR veut éliminer les désavantages concurrentiels comme l'impôt anticipé.
Il demande aussi l'introduction de l'imposition individuelle. Chaque personne serait évaluée en fonction de sa capacité économique, peu importe son état civil. Cela permettrait une meilleure conciliation entre vie professionnelle et familiale, une fiscalité équitable pour le deuxième salaire et une augmentation des recettes fiscales et des cotisations sociales.
ats/pym