Les remous qui ont accompagné la conception de la loi vaudoise
se sont calmés. Les dispositions sont désormais relativement bien
acceptées, a constaté jeudi devant la presse la conseillère d'Etat
Jacqueline de Quattro. "Le premier bilan montre que la mesure la
plus problématique concerne l'euthanasie des chiots de races
dangereuses", a-t-elle expliqué.
Stériliser plutôt qu'euthanasier
La liste vaudoise des chiens potentiellement dangereux compte
trois races, lit-on dans le communiqué des autorités vaudoises: les
Amstaff, les Pit Bull et les Rottweiler. La reproduction étant
interdite, le règlement actuel prévoit l'euthanasie des chiots. Le
Conseil d'Etat propose de remplacer cette mesure mal acceptée par
la stérilisation des chiots et des géniteurs.
Les autres mesures de la loi font leur preuve: les détenteurs de
chiens des trois races listées doivent s'annoncer et passer un test
de maîtrise pour pouvoir obtenir une autorisation. Quelque 580
personnes se sont annoncés jusqu'ici. Lors de la rédaction de la
loi, un chiffre de 1400 chiens potentiellement dangereux avait été
avancé.
ats/mej