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Un assuré sur cinq prêt à changer de caisse maladie

Dix-huit caisses pourraient finalement annoncer des hausses de primes courant 2010.
Le taux de changement serait plus élevé pour les franchises à option.
Près d'un assuré sur cinq devrait changer de caisse maladie l'an prochain, selon comparis. C'est 50% de plus que l'an dernier. Cette part passerait à près de un sur quatre pour les franchises à option, où les hausses de primes sont nettement plus fortes.

Comparis.ch se base sur la volonté de changement de caisse
exprimée par plus de 1200 personnes sondées entre fin septembre et
début octobre dans les trois régions linguistiques. Le comparateur
en ligne extrapole ensuite ce résultat en fonction de l'an
dernier.



Huit pour cent des sondés avaient alors exprimé leur désir de
changer de caisse et 12% avaient passé aux actes. Cette année, ils
sont 12% à vouloir changer de caisse, ce qui devrait amener 18% des
assurés à réellement franchir le pas, soit 1,3 million de
mouvements, écrit comparis.ch. La plus forte proportion de
personnes annonçant d'ores et déjà vouloir quitter leur caisse se
trouve en Suisse romande (13%), suivie par la Suisse alémanique
(12%) puis par le Tessin (10%).

Le niveau de prime comme motivation

Avec la franchise de base, ils sont 7% à exprimer leur volonté
de changer (10,5% qui feront le pas). Avec une franchise à option,
ce taux passe à 15% (22,5%).



Cela confirme que le niveau de la prime et son augmentation
constituent les principales raisons des changements de caisses,
note le comparateur en ligne. Selon les résultats du sondage qu'il
a commandé à l'institut Demoscope, 70% des assurés justifient ainsi
un changement de caisse.

Jeunes plus mobiles

L'enquête confirme également que les jeunes changent beaucoup
plus volontiers d'assureur que les aînés. Exactement un quart des
18-24 ans envisagent de résilier leur contrat avant le 30 novembre,
ultime délai légal, alors qu'ils ne sont que 7% dans ce cas parmi
les 56-65 ans.



Ces données publiées lundi par comparis.ch vont dans le même sens
que les constatations faites la semaine dernière par la Fédération
suisse des patients (FSP), qui se basait sur le nombre de demandes
de renseignements auxquelles elle devait répondre. «Celles qui nous
parviennent de Suisse romande et du canton de Berne ont doublé»,
indiquait mercredi Jean-François Steiert, vice-président de la
FSP.



ats/tyf

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