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Trois quarts des Suisses font suffisamment d'activité physique

Les Suisses sont de plus en plus nombreux à faire des activités physiques selon l'OFS. [Keystone - Andreas Gonseth]
Trois Suisses sur quatre sont suffisamment actifs, révèle l'OFS. / Le Journal horaire / 20 sec. / le 30 août 2019
Les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) révèlent que trois quarts des Suisses font assez d'activité physique. Cela leur permet entre autres d'améliorer leur santé psychique.

Dans le détail, l'OFS considère que 76% de la population fait suffisamment d'activité physique et 64% fait du sport toutes les semaines. Seules 9% des personnes sont inactives, alors que 26% ne pratiquent aucun sport, indique lundi l'office dans un communiqué. Ces résultats proviennent d'une enquête menée en 2017.

Cette sixième étude de l'OFS sur l'activité physique et la santé met en lumière une augmentation de la part des personnes pratiquant une activité physique: de 62% en 2002, elle atteint 76% en 2017. Sont comptabilisées dans cette catégorie les personnes qui ont "une activité physique d'intensité moyenne au moins deux heures et demie par semaine". La part des personnes inactives a elle chuté de 19% à 8% depuis 2002.

Disparités en fonction des groupes sociaux

C'est outre-Sarine que l'on se montre le plus actif (79%). Tessinois (69%) et Romands (68%) se distinguent par un taux d'activité moins élevé. Des différences sont également relevées entre les différents groupes sociaux dans le domaine du sport: 42% des personnes sans formation postobligatoire font du sport au moins une fois par semaine, une proportion qui grimpe à 73% chez les diplômés du degré tertiaire.

ats/asch

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Le sport, bon pour le corps et l'esprit

Selon l'OFS, les personnes qui ont une activité physique régulière font plus attention à leur santé. Les très actifs sont exposés à un risque moins élevé de diabète, d'hypertension et d'hypercholestérolémie.

Les personnes physiquement actives se sentent également mieux dans leur tête. Elles souffrent moins souvent de détresse psychologique moyenne ou élevée, sont plus rarement déprimées et trouvent plus facilement leur sommeil. Elles gèrent également mieux le stress inhérent au monde professionnel.