Le Tribunal fédéral avait limité le recours aux analyses ADN en précisant qu'elles ne pouvaient être ordonnées qu'après un examen au cas par cas et pas à titre de réserve pour un usage ultérieur. Conséquence logique de cette jurisprudence: le nombre de profils ADN aurait dû diminuer de manière significative dans tous les cantons.
La commission de gestion des Etats avait demandé au Contrôle parlementaire de l'administration (CPA) d'enquêter sur le sujet. Or les écarts de pratique constatés dans les sept cantons examinés - soit Vaud, Fribourg, Berne, Zurich, Argovie, Grisons et Tessin - ne s'expliquent pas par le nombre de procédures pénales, critique la commission dans un rapport publié vendredi.
Mesures souhaitées
Selon la commission, ces différences sont fâcheuses et le Conseil fédéral doit prendre des mesures avec les cantons pour parvenir à une meilleure harmonisation.
Le prélèvement d'un échantillon d'ADN représente une atteinte aux droits fondamentaux et il ne devrait pas être sujet à des différences en fonction du canton.
Marc Menichini/ats/pym