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Une majorité de Suisses a un 3ème pilier

Les Suisses ne veulent pas entendre parler d'une baisse des rentes LPP.
Le nombre de rentiers du 2e pilier a augmenté en 2008 de 2,8% à 931'000 personnes.
Plus de la moitié des Suisses (57%) épargnent pour leurs vieux jours au moyen d'un troisième pilier. Et la crise n'a guère d'influence dans ce domaine. Les Alémaniques ont un comportement de fourmi plus marqué que les Romands: ils sont 60% à cotiser, contre 46%.

Malgré la crise économique, seuls 4% des épargnants envisagent
de verser moins d'argent ou même rien sur leur troisième pilier.
C'est ce que révèle une étude publiée mardi par le comparateur en
ligne comparis.ch . Mandaté, l'institut
Link a interrogé 1010 personnes âgées de 18 à 65 ans.

Prévoyance ou baisse d'impôts

Les comptes d'épargne sont le moyen privilégié de se constituer
un pilier 3a: la moitié des personnes interrogées ont déclaré
disposer d'un ou de plusieurs comptes d'épargne 3a. Suivent les
contrats d'assurance, auxquels un tiers des sondés ont souscrit
pour épargner. Les comptes de fonds des banques sont les formes
d'épargne 3a les moins répandues.



Faire des économies d'impôts est un avantage secondaire aux yeux
de ceux qui se constituent un pilier 3a. La première raison
spontanément évoquée est la prévoyance vieillesse (69%). Les
économies d'impôts n'arrivent qu'en deuxième position (34%), alors
que l'acquisition ultérieure de leur résidence ne motive que 15%
des épargnants.



ats/sbo

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Plus on est vieux, plus on cotise

La prévoyance professionnelle a tendance a augmenter avec l'âge: 16% des 18-25 ans ont un troisième pilier, contre 47% pour les 26-30 ans, 66% pour les 31-40 ans et 69% pour les 41-50 ans.

Chez les 51-65 ans, la proportion redescend à 60% parce qu'il est déjà possible de commencer à retirer le capital déposé sur le pilier 3a cinq ans avant la retraite.