Les adieux de Pascal Couchepin
Le futur retraité Pascal Couchepin a assisté mercredi à sa dernière séance du Conseil fédéral. Ses collègues lui ont renouvelé leur attachement et leur gratitude. Au nom du gouvernement, le vice-chancelier André Simonazzi lui a dit "merci" et lui a souhaité "bon vent" devant les médias.
Le porte-parole en a profité pour tirer un bilan chiffré de
l'activité du radical valaisan en tant que conseiller fédéral.
Pascal Couchepin a ainsi passé 4230 jours au gouvernement depuis le
1er avril 1998, y traitant 4123 affaires.
Il a participé à 475 séances ordinaires du Conseil fédéral, à 60
séances spéciales et à 62 séances extraordinaires. Pascal Couchepin
a insisté de son côté sur le fait qu'il n'avait "jamais manqué un
jour complet de travail pour raison de maladie, tout au plus une
demi-journée". Pour le ministre de la santé et précédemment de
l'économie, "c'est le signe que ce métier ne tue pas".
Pascal Couchepin a également eu quelques mots pour les
journalistes, rappelant qu'il avait failli en devenir un puisqu'il
avait collaboré avec la RSR lorsqu'il était étudiant. Il a remercié
les médias de leur intérêt pour les affaires du pays et celles
relevant de son dicastère. "Je sais que votre métier est
difficile", a-t-il lancé.
Le défi de l'assurance maladie
Retour ensuite aux choses sérieuses. Jaugeant l'héritage qu'il
laisse à son successeur Didier Burkhalter, le ministre de la santé
désigne le plus grand chantier à terminer:
l'assurance-maladie.
Il souhaite que le Neuchâtelois trouve une "coalition de
patriotes" capable de passer sur les intérêts privés pour obtenir
une "solution moyenne acceptable". A long terme, on ne peut pas
continuer à avoir une hausse massive des coûts.
La conférence s'achève. "Voilà. Terminé. Portez-vous bien"!
agences/lan
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