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Différend Suisse-Italie: Merz et Leuthard d'accord

Les deux ministres sont d'avis qu'il faut poursuivre le dialogue avec Rome.
Les deux ministres sont d'avis qu'il faut poursuivre le dialogue avec Rome.
Les Départements fédéraux des finances et de l'économie ont affiché leur unité vendredi sur le différend fiscal entre la Suisse et l'Italie. Tout deux estiment que le dialogue doit se poursuivre et que des mesures de rétorsion ne sont pas de mise.

"Il n'y a pas de contradiction entre les déclarations du
président de la Confédération Hans-Rudolf Merz et celles de la
conseillère fédérale Doris Leuthard", a dit Roland Meier,
porte-parole du DFF. "Hans-Rudolf Merz s'est aussi prononcé en
faveur du dialogue et contre une escalade supplémentaire", a
précisé le porte-parole.

A l'Italie de faire preuve de bonne volonté

La suspension des négociations sur l'accord de double imposition
avec l'Italie est à mettre en lien avec une perspective de pouvoir
renégocier sous un meilleur augure. "Etre tracé de la liste noire
et donc passer sur la liste blanche était toujours l'objectif de
notre délégation de négociation", a dit Roland Meier. "L'Italie
doit montrer qu'elle veut de nouveau parler avec nous".



Après sa visite de jeudi en Italie, la ministre de l'économie
Doris Leuthard était vendredi sur la même longueur que Hans-Rudolf
Merz. Le fait qu'il ait suspendu les négociations sur l'accord de
double imposition n'empêche pas le dialogue, a-t-elle estimé à
Berne dans le cadre d'une conférence de presse sur le chômage. Un
point de vue partagé par le président de la Confédération.



ats/hof

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