Ne pas réélire Michael Lauber nuirait à la bonne collaboration entre les cantons et la Confédération et freinerait, voire mettrait en péril des projets capitaux pour la poursuite pénale suisse, souligne la CPS.
Dans son communiqué, celle-ci estime que Michael Lauber a fourni un travail remarquable dans les domaines de la cybercriminalité, de la lutte contre le terrorisme et des surveillances des télécommunications et qu'il a piloté les projets de manière efficiente.
Décision le 25 septembre
La CPS se distancie explicitement de l’appréciation de la Commission judiciaire du Parlement, qui a recommandé mercredi la non-réélection de Michael Lauber. La décision est tombée par neuf voix contre six et une abstention. Le dernier mot revient à l'Assemblée fédérale, qui tranchera le 25 septembre.
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ats/asch