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Deux centres d'asile fédéraux vont fermer et les renvois seront accélérés

Le centre fédéral pour requérants d'asile de Muttenz, dans le canton de Bâle-Campagne. [Keystone - Georgios Kefalas]
Deux centres d'asile fédéraux vont fermer et les renvois seront accélérés / Le 12h30 / 1 min. / le 9 septembre 2019
Le Secrétariat d'Etat aux migrations va fermer temporairement deux centres fédéraux pour requérants d'asile, à Bâle-Campagne et Berne. Il adapte ainsi les structures à la baisse des demandes. Des mesures pour accélérer les renvois de requérants déboutés sont aussi à l'étude.

Les deux centres concernés par cette fermeture temporaire sont ceux de Chapelle (BE) et de Muttenz (BL). "Les coûts de fonctionnement des centres fédéraux seront ainsi réduits de quelque 30 millions de francs par an", a précisé le secrétaire d'Etat aux migrations Mario Gattiker, lors d'une conférence de presse lundi à Berne.

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) table sur environ 14'500 demandes d'asile pour l'ensemble de l'année 2019, a souligné Mario Gattiker. Si cette projection se confirme, ce nombre sera le plus bas enregistré depuis 2007.

Traitement plus rapide des demandes d'asile

Le traitement des demandes d'asile pendantes va en outre être accéléré. Quelque 8000 demandes déposées avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l'asile et soumises à l'ancien droit devaient initialement être traitées d'ici février 2021, mais délai a été avancé à l'automne 2020.

Enfin, le SEM veut intensifier la coopération avec les cantons pour le renvoi des requérants déboutés. La coopération avec certains pays de provenance laissant encore à désirer, le SEM estime que la mobilisation d'agents de liaison supplémentaires pourrait contribuer à aider, sur place, aux rapatriements. Cela concerne en particulier l'Afrique de l'Ouest, la Corne de l'Afrique et le Moyen-Orient.

ats/jvia

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Toujours moins de demandes

La Confédération et les cantons avaient convenu en 2014 que la Confédération devrait disposer de 5000 places d'hébergement pour pouvoir mettre en œuvre les procédures accélérées dès l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l'asile, le 1er mars 2019.

Cette stratégie devait permettre de traiter jusqu'à 29'000 demandes par an dans six régions chargées de mener les procédures. Or, si plus de 4000 places d'hébergement sont aujourd'hui disponibles, seules la moitié sont occupées, du fait que le nombre de nouvelles demandes n'a cessé de diminuer ces dernières années.