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Rodéo: Zappelli mécontent du travail de la police

La thèse du meurtre pour l'argent est également soutenu par le procureur général Daniel Zappelli.
"Je n'ai pas été saisi du moindre rapport" après l'accident, déplore D.Zappelli.
Le procureur général de Genève Daniel Zappelli n'est pas satisfait du travail de la police concernant l'accident de la route survenu jeudi soir à Genthod (GE). La voiture d'un septuagénaire avait été percutée par une Lamborghini conduite par un jeune Russe de 22 ans.

"Je n'ai pas été saisi du moindre rapport", a déclaré mardi
Daniel Zappelli sur les ondes de la Radio suisse romande.

Sans rapport, le magistrat ne peut pas ouvrir d'enquête. Le
procureur général genevois estime pourtant qu'une telle affaire
mérite d'être confiée à un juge d'instruction. Daniel Zappelli a
promis de "faire la lumière" sur les manquements qu'il a constatés.
Du côté de la police genevoise, on se montre très peu
loquace.



Selon des témoins cités par la presse, la Lamborghini circulait en
compagnie de trois autres voitures de luxe. Il pourrait s'agir
d'une équipée sauvage qui se serait mal terminée.

Le conducteur avait bu

Selon la police genevoise, le jeune conducteur russe se trouvait
sur les lieux de l'accident lorsque les gendarmes sont arrivés. Il
présentait un taux d'alcool dans l'haleine de 1,1 pour mille. Trois
autres ressortissants russes, qui auraient été vus circulant à vive
allure dans Bellevue, pourraient être impliqués dans
l'affaire.



Ces trois personnes ont été interrogées le soir de l'accident par
les policiers chargés de l'enquête. Aucune n'avait bu de l'alcool.
Après avoir été entendues, elles ont pu repartir. Les voitures
qu'elles conduisaient sont la propriété d'une agence de location, a
fait savoir la police. Les trois suspects ont quitté la
Suisse.



Le conducteur de la voiture emboutie par la Lamborghini, un
Allemand de 70 ans, a été grièvement blessé dans l'accident. Les
pompiers ont dû le désincarcérer de son véhicule. Il a ensuite été
acheminé aux urgences de l'hôpital, avant d'être pris en charge par
le service de neurochirurgie de l'établissement.



ats/mej

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La réaction de la police

La police genevoise admet un certain flottement dans son enquête.

Les agents auraient notamment "fait une erreur d'appréciation sur l'ampleur de l'évènement, ce qui les a conduits à procéder à une investigation classique".

La police genevoise a promis de remettre "sans délai" un rapport intermédiaire à Daniel Zappelli.