Route: des petits sièges pour les grands enfants
Les enfants jusqu'à 12 ans devront être installés dans des sièges homologués en voiture dès le 1er avril. Au nom de la sécurité routière, le Conseil fédéral a décidé mercredi de serrer la vis. Les bus scolaires devront aussi renforcer les mesures de protection.
Jusqu'ici, l'obligation d'asseoir les enfants par un dispositif
de retenue testé et approuvé ne s'appliquait que jusqu'à 7 ans. Le
relèvement de cinq ans de l'âge ne concernera pas les «têtes
blondes» qui mesurent plus de 150 centimètres.
Le siège devra en outre correspondre aux normes de sécurité
prévues par l'accord ONU «03». Les versions 01 ou 02 ne seront plus
autorisées dès avril.
Les bus scolaires aussi
Les détenteurs de bus scolaires devront eux aussi assurer une
meilleure protection de leurs passagers. Dès août 2012, les
nouveaux véhicules devront être équipés de sièges d'enfants
homologués fixes ou amovibles.
En revanche, le Conseil fédéral a cédé aux pressions et fait
marche arrière pour ce qui est des bus scolaires déjà en
circulation: ceux-ci ne devront pas être adaptés. Dans le projet
mis en consultation au début de l'année, il était pourtant prévu
que les bus scolaires existants s'alignent d'ici mars 2013.
Le TCS, l'ATE et le BPA satisfaits
Les organisations routières saluent pour la plupart cette
décision. «On l'attendait depuis 30 ans», a indiqué à l'ATS Stephan
Müller, porte-parole du Touring Club Suisse. «Les standards
européens seront aussi appliqués en Suisse», se réjouit Rolf Moning
du Bureau pour la prévention des accidents. Même son de cloche à
l'Association transports et environnement.
Seul le Réseau enfant et circulation se montre plus sceptique.
Pour son coordinateur Marco Hüttenmoser, cela représente une
contrainte pour les parents et va à l'encontre du besoin de bouger
des bambins. Il préférerait que les ceintures soient adaptées pour
convenir aussi aux enfants dès 7 ans.
ats/sbo
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Le tuning soumis à autorisation
Un durcissement attend les amateurs de voitures maquillées dès avril. Le «chiptuning» (toute retouche apportée au moteur pour en modifier la puissance, le bruit ou les gaz d'échappement) sera soumise à une autorisation d'un centre spécialisé, DTC à Vauffelin (BE), qui travaille pour le compte de l'Office fédéral des routes.
Toute modification sans feu vert sera dès lors punissable. Cette mesure vise à garantir la sécurité de fonctionnement et routière des véhicules «tunés». L'OFROU aura d'ailleurs aussi la possibilité de rappeler des véhicules présentant des défauts. Jusqu'ici, seuls les fabricants et les importateurs pouvaient le faire.
Le sable et la paille
Autres corrections en vue le 1er avril, les chargements pouvant être emportés facilement par le vent durant le transport, comme le sable et la paille, devront être recouverts efficacement.
Les dépassements des charges maximales par essieu ne seront plus sanctionnés lorsqu'ils atteignent 2% et sanctionnés moins sévèrement jusqu'à 5%.