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Minarets: Oskar Freysinger malmené sur Al-Jazira

Le conseiller national UDC a affirmé avoir dû se retenir de répondre aux attaques verbales.
Oskar Freysinger était opposé au directeur d'un institut islamique Assam al-Tamimi.
Le conseiller national UDC Oskar Freysinger a été traité mardi soir de «nouvel Hitler» lors d'un débat sur l'interdiction des minarets diffusé en direct par la chaîne arabophone d'informations Al-Jazira. Le politicien valaisan a justifié le résultat des urnes comme «une décision absolument démocratique».

Son contradicteur, Assam al-Tamimi, directeur de l'Institut pour
la pensée politique islamique de Londres, a déclaré que «Oskar
Freysinger est un danger pour le futur de la Suisse».



Le politicien de l'UDC s'exprimait en duplex depuis Berne, ses
propos étant traduits simultanément en arabe. Le politicien
valaisan a contré la comparaison d'Assam al-Tamini en soulignant
qu'«Hitler n'aurait pas permis une votation». Il a justifié la
position de son parti, qui a conduit à «une décision absolument
démocratique».

Eglises interdites

Oskar Freysinger (UDC/VS) a également rappelé que la
construction d'église est interdite en Arabie Saoudite. Assam
al-Tamimi a de son côté loué les représentants des Eglises suisses,
qui se sont prononcés contre l'interdiction des minarets.



Il s'est ensuite adressé au peuple suisse en disant: «Ne laissez
pas la réputation de votre pays, libre et beau, être entachée». La
population suisse s'est prononcée à plus de 57% pour une
interdiction des minarets, dans le cadre d'une initiative lancée
par l'UDC et l'UDF.



A noter qu'Ueli Leuenberger, président des Verts suisses, est
également intervenu lors le débat, à la surprise d'Oskar
Freysinger, pour rappeler que de nombreux Suisses avaient voté
contre l'initiative anti-minarets et qu'un recours à la Cour
européenne des droits de l'homme était possible.



sbo avec l'ats

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