Près de 40% des candidats de l'étranger figurent sur des listes socialistes (37,3%). Le parti de gauche présente une liste internationale dans les cantons de Berne, Lucerne, Fribourg et Genève. Moins d'un quart sont issus des rangs de l'UDC (23%), qui a déposé des listes internationales dans les cantons des Grisons, de Lucerne et de Bâle-Campagne. Le PDC tessinois et les Vert'libéraux lucernois ont aussi une liste réservée aux candidats de la cinquième Suisse.
Avec huit candidats, l'Afrique est le deuxième continent le plus représenté, devant l'Asie (5). Cinq candidats vivent sur le sous-continent sud-américain et trois au nord.
Ils sont 11 à s'être établis en Allemagne, 11 en France et cinq en Italie. Un seul candidat vit en Autriche, et un autre dans la Principauté du Liechtenstein. Au total, 52 prétendants vivent en Europe.
Hommes en majorité
Ils étaient 77 Suisses de l'étranger à postuler en 2011. En 2015, 57 membres de la cinquième Suisse s'étaient présentés, selon une analyse de données de Keystone-ATS se basant sur les chiffres de l'Office fédéral de la statistique.
Plus de deux tiers des candidats sont des hommes (68,5%), un chiffre nettement supérieur à la moyenne globale du scrutin 2019 (59,7%). Ils sont également plus âgés: 50,8 ans en moyenne, soit 10,2 ans de plus que l'ensemble des candidats.
Les expatriés pourraient être près de 180'000 à voter le 20 octobre prochain, et peut-être élire un des leurs. Ce ne serait pas une première: Tim Guldimann a conquis en 2015 son siège de conseiller national depuis Berlin en se présentant sous la bannière du PS zurichois. L'ancien diplomate a cependant démissionné deux ans après son élection. Il a trouvé difficile de faire de la politique dans un milieu différent de l'endroit où il vit.
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ats/ani