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Le RER fribourgeois prêt en 2014

La ville de Fribourg sera mieux desservie dès 2011 avec la première étape du RER.
La ville de Fribourg sera mieux desservie dès 2011 avec la première étape du RER.
Le RER fribourgeois devient réalité. Il sera introduit en deux étapes, à l'horizon 2011 pour la première et 2014 pour la seconde grâce à l'étroite collaboration des CFF et des Transports publics fribourgeois (TPF). L'investissement de base se monte à près de 50 millions de francs.

La première étape sera réalisée en décembre 2011 avec le
lancement de la nouvelle liaison ferroviaire directe
Bulle-Romont-Fribourg-Berne, ont révélé vendredi le gouvernement
fribourgeois ainsi que les CFF et les Transports publics
fribourgeois (TPF).



Cette nouvelle liaison constitue l'élément essentiel du projet.
Trois ans plus tard, la cadence semi-horaire sera introduite sur
toutes les lignes ferroviaires régionales à destination de
Fribourg, notamment les lignes
Fribourg-Payerne-Estavayer-le-Lac-Yverdon et
Fribourg-Morat-Neuchâtel-Chiètres.



Les investissements pour la première étape, en particulier sur la
ligne Bulle-Romont, se montent à 7,2 millions. Le coût de la
seconde étape, qui comprend en particulier l'aménagement de
plusieurs gares, se chiffre à 40 à 50 millions. Les deux
entreprises ferroviaires vont également investir près de 100
millions chacune dans du nouveau matériel roulant.



Les coûts supplémentaires annuels pour l'exploitation du RER
fribourgeois seront, une fois le projet entièrement achevé à fin
2014, de l'ordre de 15 millions de francs. Après déduction des
subventions de la Confédération, le canton devra encore assumer 43%
de ces coûts additionnels, soit environ 6,5 millions de francs.

Promesse tenue

Le directeur cantonal de l'économie Beat Vonlanthen s'est plu à
le souligner: les CFF ont tenu parole. Suite au transfert de CFF
Cargo et de ses emplois à Bâle, les CFF se sont engagés envers le
Conseil d'Etat à fournir leur soutien au projet du RER
fribourgeois.



Ce soutien se fait dans le cadre d'un partenariat avec les TPF.
Ces derniers se voient confier la gouvernance du projet. Le canton
qui détient 57% du capital des TPF aimerait l'ouvrir aux CFF. Il a
déposé une demande à la Confédération visant à ce que cette
dernière cède sa participation de 22% en faveur des CFF (Ville de
Fribourg: 17%).

Nouveaux emplois en vue

Cette implication directe des CFF est pour les TPF l'assurance
du respect de l'indépendance des deux entités, excluant la
constitution d'une société mixte. La variante qui prévoyait la
création d'une nouvelle société a été abandonnée au grand
soulagement du personnel. Chaque entreprise reste autonome et
conserve sa concession. Chacune augmente ses prestations.



"Nous allons plutôt vers une augmentation du personnel", a dit le
président des TPF Christian Castella. Les CFF évaluent à 40 le
nombre de nouveaux emplois nécessaires pour mettre en oeuvre la
nouvelle offre. Sans oublier le personnel d'entretien et celui
d'accompagnement.



ats/lan

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