La population semble prête à changer de système, a indiqué Swisstransplant, le mandataire de l'étude de gfs.bern, dans un communiqué lundi. "Nous sommes ravis de cette preuve de grande solidarité et d'ouverture des électeurs suisses en matière de don d'organes", a relevé Pierre-Yves Maillard, président du conseil de fondation de Swisstransplant.
Les résultats montrent ainsi que l'initiative "Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes" pourrait rencontrer une forte adhésion populaire. Cette initiative, déposée au printemps, propose de passer au consentement présumé. Le Conseil fédéral vient de soumettre un contre-projet indirect. Il approuve l'initiative mais ajoute dans son texte le droit des proches à se prononcer en cas d'absence d'opposition documentée.
Pour rappel, Swisstransplant a lancé en octobre 2018 un Registre national du don d'organes. Il est ainsi possible de dire "oui" ou "non" au don d'organes sur une plateforme en ligne.
ats/jfe