«L'oeil commence à cicatriser, il ne louche pas, et les médecins
sont très contents», a expliqué la mère interrogée par l'ATS. Il
est cependant trop tôt pour affirmer qu'il n'y aura aucune
séquelle, ajoute-t-elle en soulignant la peur et les pleurs de son
fils dès qu'il faut sortir de l'appartement. «Le traumatisme» est
toujours là après cette attaque.
Pour la mère également, le souvenir de la tête du pitbull dans sa
poussette ne s'efface guère. Elle a rencontré mercredi son avocat
pour préparer son action en justice. Un recours contre la décision
du canton de Vaud de placer le chien et de ne pas l'euthanasier «ne
sert à rien», lui a-t-on assuré. Malgré cela, elle veut contester
cette décision pour montrer combien elle est outrée par l'attitude
des responsables qui ont jugé ce chien pas dangereux.
Des plaintes en préparation
Elle compte également déposer plainte contre la propriétaire du
chien, la personne qui promenait le pitbull et contre les policiers
qui se sont mal comportés juste après l'agression, selon
elle.
Pour rappel, le chien avait été rendu à sa propriétaire pourtant
en infraction. Informée plus tard par la presse, la conseillère
d'Etat Jacqueline de Quattro a fait séquestrer l'animal et ordonné
une enquête interne. Le canton a décidé de placer le pitbull et
d'interdire aux deux femmes de posséder de telles bêtes.
ats/cht