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Procès en appel des deux otages mardi en Libye

Rachid Hamdani et Max Göldi ont déjà passé plus de 500 jours détenus en Libye.
Rachid Hamdani et Max Göldi séjournent à l'ambassade suisse à Tripoli depuis des mois.
Les deux otages suisses condamnés fin novembre par contumace à 16 mois de prison ferme pour "séjour illégal" en Libye, vont assister mardi à leur procès en appel, a indiqué lundi leur avocat, Salah Zahaf. A Berne, le DFAE ne pouvait pas confirmer cette information.

"Ils se présenteront demain pour la première fois devant le
tribunal", a déclaré Me Zahaf, affirmant que les deux hommes seront
de retour à leur ambassade à l'issue de l'audience.

Pas de confirmation du DFAE

L'avocat n'a pas précisé pas si des garanties avaient été
obtenues pour que les deux hommes ne soient pas arrêtés à leur
sortie de l'ambassade, où ils sont réfugiés depuis près d'un an et
demi. Un porte-parole du Département fédéral des affaires
étrangères (DFAE) a lui dit lundi à l'ATS qu'il ne pouvait pas
confirmer l'information donnée par Me Zahaf.



Me Zahaf a ajouté qu'il n'allait pas demander le report de
l'audience, sans donner d'autres détails. Retenus en Libye depuis
le 19 juillet 2008, Max Göldi et Rachid Hamdani ont été condamnés
par contumace le 30 novembre à 16 mois ferme pour "séjour illégal"
en Libye.



Ils sont sous le coup d'autres procès pour "exercice d'activités
économiques illégales", renvoyés ce week-end aux 2 et 3 janvier.
Max Göldi, directeur de l'antenne libyenne du groupe ABB, et Rachid
Hamdani, un employé d'une entreprise de construction, sont retenus
en Libye depuis le 19 juillet 2008.



ats/mej

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Interpellés après l'arrestation d'Hannibal Kadhafi

Les deux otages avaient été arrêtés à la suite de l'interpellation du fils du colonel Kadhafi quelques jours auparavant par la police genevoise. Les deux hommes avaient été libérés sous caution avec l'interdiction de quitter le territoire.

Ils sont ensuite passés par toutes sortes d'espoirs déçus. Le 25 août dernier, ils avaient reçu leurs passeports et leurs visas de sortie, mais n'ont finalement pas été autorisés à quitter le pays.

Pis encore, à la mi-septembre, ils ont été emmenés dans un lieu tenu secret au prétexte de subir un contrôle médical. Ils n'ont été reconduits à l'ambassade de Suisse à Tripoli que le 9 novembre, sans mention d'aucun motif.

Amnesty International a lancé le 3 décembre dernier, avec le soutien des familles des deux Suisses, une action de solidarité avec les otages helvétiques. Jeudi, l'ONG avait reçu 460 cartes de solidarité et 64 lettres, a indiqué AI dans un communiqué. Des milliers d'autres cartes sont déjà en route pour la Libye.