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Le PLR dévoile ses priorités pour 2011

Martine Brunschwig-Graf et le le vice-président du PLR Markus Hutter au front.
Martine Brunschwig-Graf et le le vice-président du PLR Markus Hutter au front.
Après l'UDC et le PS, le PLR a défendu à son tour ses priorités pour les mois qui précéderont les élections fédérales de l'automne 2011. Son cheval de bataille: combattre "la frénésie dépensière" des socialistes. Pour ce faire, le parti propose sur Internet un "baromètres des dettes".

Avec cette application , les
libéraux-radicaux entendent démontrer la démesure financière des
projets du Parti socialiste, qualifié de "Rapetou" du pays. Ils ont
recensé 26 mesures, avec à la clé des coûts estimés à 13 milliards
de francs au total en 2010, et 188 milliards jusqu'en 2030.



Une perspective jugée irresponsable par le vice-président du PLR
Markus Hutter. "La dette de l'Etat est le défi des prochaines
années, la stabilisation du budget doit être la première priorité",
a-t-il martelé, jeudi devant les médias, en compagnie de sa
collègue du Conseil national Martine Brunschwig-Graf.

Economies réclamées

Pour atteindre cet objectif, le PLR a répété son soutien au
frein à l'endettement, ainsi qu'au réexamen des tâches de la
Confédération, promis depuis des années par son ministre
Hans-Rudolf Merz. La Genevoise a toutefois tenu à souligner que les
décisions nécessaires à la mise en oeuvre de ces intentions
devaient être prises par le Conseil fédéral, et pas seulement par
le Département des finances.



Le PLR exige dans ce cadre 2,5 milliards d'économies pour les
budgets 2011-2013. Il a déposé une motion demandant au gouvernement
des propositions d'ici le mois de mars.

Assurances sociales

Autre axe: réformer et assainir les assurances sociales. A cette
fin, le parti préconise d'abolir les mauvaises incitations et
d'éviter de rendre les prestations attrayantes pour les personnes
venant de l'étranger. Enfin, il continue de prôner une
simplification du système fiscal et des allègements d'impôts.



Martine Brunschwig-Graf a conclu son intervention avec quelques
piques contre l'UDC également. Principal reproche adressé à la
formation censée être le partenaire naturel du PLR: l'incohérence
dont elle fait preuve en rejetant systématiquement le budget. Ce
procédé fait courir le risque que l'exercice tourne court en raison
d'une alliance de circonstance avec la gauche, comme en matière
militaire et agricole, a noté la conseillère nationale.



ats/cab

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